Timey, Wimey…Stuff

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  • Dans 10 jours je commence les cours. Pas à la fac. Il y a eu un gros malentendu à Paris IV, alors j’ai laissé tomber. Ce sera de chez moi. Avec l’Ecole des Métiers du Web. Je vais suivre une formation en community management. Ca vous étonne hein ?
  • Je n’ai toujours pas regardé la nouvelle saison de Doctor Who. Ni celle de Downton Abbey. Et je le vis merveilleusement bien.
  • Par contre, j’attends avec impatience le retour de Merlin ! Et puis la saison 2 de Monroe a commencé lundi dernier. Et celle de Once Upon A Time dimanche dernier.
  • Le concert de Awolnation a été repoussé à février 2013 ! Je ne suis que tristesse.
  • Et le nouvel album de Diana Vickers aussi ! Je ne suis que desespoir.
  • Mais ce n’est pas grave, parce que j’ai enfin pris mes billets pour Our Boys !
    3ème rang, pile au centre ! Je vais aller voir Laurence Fox, Matthew Lewis et Arthur Darvill sur scène !
  • Je n’ai toujours pas eu le courage d’écrire un billet sur le dernier tome de Succubus de Richelle Mead. Mais il se passe tellement de choses aussi!
  • J’ai commencé les cours de coréen !
    Vachement plus simple qu’on pourrait le croire au premier abord.
  • Désormais, vous pouvez voter aux Golden Blog Awards depuis Facebook aussi !
    Il suffit de cliquer sur « Culture généraliste » et en fonction, soit de choisir « les plus populaires », soit de chercher le blog sur les différentes pages. Vous pouvez ainsi voter deux fois : une fois via le blog et une fois via FB.
  • Depuis que je suis rentrée de vacances, j’ai enchainé les excellents romans. Cela m’étonne moi-même ! Faudra que je vous parle de certains d’eux !
  • Oh et puis : je démarre un nouveau blog. Il s’appelle Marmite & Jam.
    Il n’a rien absolument rien à voir avec celui-ci. Il est tout nouveau et n’a donc pas beaucoup d’articles encore, mais vous pouvez déjà aller jeter un oeil si ça vous dit 🙂

 

1789 – Les Amants de la Bastille | Une révolution ratée ?

Samedi soir (le 29/09), j’ai eu la chance d’assister à la répétition générale de la nouvelle comédie musicale 1789 – Les Amants de la Bastille.

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Peut-être en avez-vous déjà entendu parler, ou peut-être pas, en tout cas, voilà le pitch officiel des flyers :

Nous sommes en France au printemps 1789, la famine, le chômage dévastent les campagnes et les villes. La révolte gronde tandis qu’à Versailles la Cour de Louis XVI, insolente et frivole, continue de dépenser sans compter l’argent de l’Etat. Issus de ces deux mondes qui se redoutent et s’affrontent, Olympe et Ronan n’auraient jamais dû se rencontrer. Lui, jeune paysan révolté par les injustices qui l’ont privé de sa terre, monte à Paris pour conquérir la Liberté. Elle, fille de petite noblesse, gouvernante des enfants royaux à Versailles, se dévoue corps et âme au service de sa souveraine, la reine Marie Antoinette. Et pourtant… Pris dans les fièvres et le tourbillon de la révolution naissante, Olympe et Ronan plongeront ensemble dans les intrigues les plus folles et les plus romantiques. Ils vont s’aimer passionnément, se perdre puis se retrouver. Accompagnant les plus hauts personnages de leur temps tels Danton le magnifique, Camille Desmoulins journaliste fougueux ou Jacques Necker l’austère ministre du Roi, ils connaîtront les soubresauts de la Grande Histoire. Leur amour les mènera jusqu’au matin du 14 juillet 1789, au pied d’une des prisons les plus sombres et les plus mystérieuses de Paris, la Bastille, pour y vivre l’événement qui scellera à tout jamais leur destin mais aussi marquera l’émergence d’un monde nouveau, l’envol de nouvelles promesses de Liberté, et de fraternité entre les hommes.

Qu’en ai-je pensé ? Un peu comme pour Bourne – L’héritage en fait : décevant et frustrant. Les mots sont dits. Vous pouvez arrêter dès à présent de lire, vous vous doutez bien que ce qui vient ne sera pas une suite d’adjectifs qualificatifs positifs. Mais j’espère quand même que vous continuerez, parce qu’un peu d’objectivité ne fait de mal à personne. Je ne cherche pas à détruire le spectacle, juste à pointer les bons et mauvais points. Qui sait, cela donnera peut-être des idées d’amélioration à l’équipe de création.

Une intrigue baclée, une chronologie à revoir :

Le principal défaut du spectacle tient en un mot : le livret (= l’ensemble des tableaux chantés/dansés et des séquences de dialogue). Le livret a été écrit par Dove Attia et François Chouquet, à qui l’on devait déjà ceux de « Le Roi Soleil » et « Mozart, l’Opéra Rock » – ceux ayant assisté à l’un ou à l’autre savent donc que c’est là un gage de qualité. Oui. Mais non. A trop vouloir bien faire, ils se sont plantés.

Deux histoires se mêlent : la romance entre Olympe et Lazare Ronan et le soulèvement du peuple contre le roi. Les deux histoires sont censées être liées, souvenez-vous « Pris dans les fièvres et le tourbillon de la révolution naissante, Olympe et Ronan plongeront ensemble dans les intrigues les plus folles et les plus romantiques. » Sauf que : la romance est ridicule – nos deux tourteraux se voient une fois, plus le lendemain et ça y est, c’est l’amour fou à la vie à la mort. Et quand je dis se « voir » c’est vraiment « se voir », ils parlent très peu… Je n’ai ressenti aucun amour, aucune alchimie… Je ne demande pas à ce que leur histoire dure 2h mais par, exemple, moins de Ramard et plus de scènes entre nos deux amants aurait été préférable. Le soulèvement, quant à lui, est minime : quelqu’un qui ne serait pas à jour dans son histoire de France (et il y en a !), aura énormément de mal à suivre. Il lui faudra avoir lu en détail le programme pour comprendre qui est qui, qui fait quoi, et quand.

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Voilà un autre point à revoir : la chronologie. Soit on nous montre les souverains à la Bastille (à la limite, leur fuite), soit on ne nous montre rien, mais surtout, on évite la guillotine, laissant croire qu’on est en 1793 ! Peut-être est-ce simplement une mise en scène symbolisant sa déchéance, mais tout le monde peut ne pas le comprendre ainsi. Par ailleurs, je regrette énormément que Louis XVI soit représenté comme un abruti et Marie-Antoinette comme la « reine à la brioche ». Une révision s’impose.

Les tableaux s’enchaînent sans aucune transition convenable – souvent, on ne sait même pas ce qu’ils sont censés représenter. Les tableaux chantés arrivent à l’improviste et les séquences de dialogues sont souvent inutiles. Sur ce dernier point, je pense notamment aux trop nombreux tableaux avec Ramard – mais faites-le donc taire un peu ! Je n’ai rien contre un peu d’humour, mais il ne faut pas en abuser. C’est drôle la première fois, c’est lourd et totalement déplacé dans un tel contexte toutes les fois suivantes. J’aurais trouvé plus intelligent et intéressant d’avoir davantage de scènes entre Ronan et sa soeur Solène. Ou entre Ronan et Olympe comme dit plus haut.

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Une mise en scène minimaliste et peu révolutionnaire :

1789 ! C’est la Fronde révolution ! Le peuple a faim, des gens meurent, la colère gronde ! On veut du sang des cris, des bagarres, de la révolte ! Oui. Mais non. C’est mou, ça manque de rythme. Il n’y a quasiment aucune mise en scène et les décors – bien que très beaux et réussis – manquent quelque peu de « magie » : vu le prix des places, on est en droit de s’attendre à quelque chose de grandiose (le PDS permet de telles extravagances, Dracula l’a clairement démontré !) pas à de simples images symbolisant les lieux, projetées sur des toiles blanches. Pour ne rien arranger, de nombreuses scènes ne sont pas sans rappeler des tableaux de productions précédentes (notamment Le Roi Soleil et Mozart, voire même Dracula qui n’est pourtant pas d’eux !), et ce qui aurait pu être un joli clin d’oeil finit par exprimer un petit manque d’originalité.

On veut du spectacle aussi, pas juste des chanteurs (voire danseurs parfois) plantés au milieu de la scène, limite statufiés. Faites les danser, courir, sauter… bouger ! Et faites les crier surtout ! S’il vous plait, si vous, créateurs du spectacle, me lisez : faites crier Olympe devant la Bastille ! Faites-la crier un bon gros coup – à la limite, faites-la crier une seule fois et passez l’enregistrement après  si vous avez peur qu’elle perde la voix (ce sera toujours mieux que le silence). Donnez-nous de l’émotion, de la passion, on veut frisonner, pleurer, sursauter… On veut y croire, tout simplement.

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Des artistes au point :

Certes, à me lire, on pourrait le croire, mais non, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : tout n’est pas à jeter dans 1789 – Les Amants de la Bastille. Les costumes et décors sont vraiment réussis (je pense notamment à « Je mise tout »), les chansons sont toujours aussi belles, et tous les artistes de la troupe de haut niveau – aussi bien chanteurs que danseurs (même si certains de ces derniers doivent se sentir frustrés de bouger aussi peu). Malgré mon énorme déception en découvrant que Lazare avait disparu au profit de Ronan, je dois avouer que Louis Delort s’en sort relativement bien, dans un style différent. Là où Matthieu Carnot aurait interprété un Lazare révolutionnaire et déterminé, Louis Delort joue un Ronan plutôt naif et bercé d’illusions.

Ma préférence va au premier, c’est certain (j’ai toujours aimé les rebelles ténébreux). Quand on passe des mois à écouter une version spécifique d’une chanson, quand on s’habitue à cette version, il est difficile après d’en apprécier une autre autant que l’original. Je regrette beaucoup le changement qui a été fait sur « Maniaque » (je n’ai d’ailleurs absolument rien compris au tableau, tellement c’est rapide et confus) même si je le comprends, au vu des circonstances. Je suis donc d’autant plus ravie que « ma » chanson (« Le temps s’en va ») ait été supprimée plutôt que reprise par Louis – laissez-moi un peu de magie.

Le solo de Matthieu Carnot (devenu maintenant le Comte de Peyrolles) dans l’acte II vaut à lui seul le déplacement. En fait non : le solo du comte ET les claquettes de Robespierre sur « A quoi tu danses ? » dans ce même acte ! Voilà chers créateurs, c’est ce genre de tableaux qu’on veut ! Demandez donc à Sebastien Agius et Matthieu Carnot de coacher les autres ! Et toi, Rod Janois, laisse-toi donc aller sur « Hey Ah ! », rappe si tu le veux. C’est la Révolution, diantre ! Vous êtes des artistes de talents, alors improvisez, montrez que vous croyez en vos idées !

Au final, 1789 – Les Amants de la Bastille s’avère être un spectacle fort peu révolutionnaire, qui manque de cohérence et de rythme. Et de Lazare.

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Malgré mes critiques négatives, je sais que je retournerai voir le spectacle, au moins deux fois même. Parce que c’était la répétition générale et que j’ai envie de croire que, pour cette raison, ils ne se sont pas donnés à fond. Et puis, je n’aime pas rester sur un avis négatif après une seule expérience.

La première au Palais des Sports aura lieu le 10 octobre prochain. Ce qui leur laisse un peu plus d’une semaine pour corriger les défauts. C’est court, mais faisable. Je sais que toute l’équipe peut nous offrir quelque chose de magique. Alors qui sait, mon avis changera peut-être à ce moment-là.

[Interlude photographique] 3 jours à Oxford.

Oxford, c’est la première ville dont je suis vraiment tombée amoureuse. C’était en 2004, avec le lycée. Oh toutes ces vieilles pierres !

J’y ai passé 3 jours en juillet dernier. Je ne suis entrée dans aucun monument, mais j’ai beaucoup marché et j’ai bien mangé. En fait, je n’ai fait un peu que ça : marcher, flâner, manger. Mais l’extérieur est tellement beau que cela suffit. J’aurais pu passer encore plusieurs jours à marcher, flâner, manger.

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Parce que c’était les vacances on a réalisé un vieux rêve : on a dormi dans un college ! Le moyen le plus simple (et économique) de s’imprégner de l’atmosphère universitaire de la ville. Après avoir comparé les différents colleges disponibles, on a fixé notre choix sur le Queen’s College. Parce qu’il était en plein centre ville, qu’il proposait des chambres doubles avec salle de bain et que son nom était Queen’s College.

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La vue depuis la chambre :

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University Rooms | The Queen’s College | G&D Cafe | The Four Candles | Aspire Style | Alice’s Shop | Cafe Loco 

 

Union Jacks [Covent Garden] (FERMÉ)

Lors de mon dernier séjour outre-Manche ma camarade de voyage et moi avons découvert un très chouette restaurant dans le quartier de Covent Garden, et c’était tellement bon que je suis obligée d’en faire un billet !

Union Jacks !

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Déjà, on aime le nom. Ensuite, on voit marqué en grand sur la devanture « Jamie Oliver » et plus précisément « The New Restaurant By Chris Bianco & Jamie Oliver« . Et puis après on regarde le menu. En fait non, après on regarde les prix. Et c’est TRES raisonnable. Et ensuite on regarde le menu : ça a l’air bon !

Allez, c’est décidé, le lendemain soir on dine là avant de retourner à la stage door de Richard II !

Et donc le lendemain soir, on peut confirmer nos dires : C’EST BON !

Déjà, le cadre : très ’70’s ! Rose et bleu sont les couleurs dominantes avec des tables, banquettes et chaises rétros ! Pailles rouges, verres à la « diners », serviettes en tissus monochramés ! Le menu est présenté sur un panneau de cinéma, le nom du restaurant est inscrit avec de grands néons colorés, et il y a même des télés vintages qui permettent aux gens des voir des chefs au travail. L’ambiance est bruyante (entre les discussions et la musique) mais absolument pas dérangeante : on peut parler sans hausser la voix et surtout on entend pas les conversations des autres. Etrange dit comme ça, mais vrai ! La déco a été réalisée par Blacksheep et vous pouvez en apprendre plus sur le pourquoi du comment ICI

Venons en au plus important : le manger !

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Mais avant, je dois vous expliquer le principe du restaurant :

Where wood-fired flatbreads meet great British flavours.

At Union Jacks, we want to take you on a journey of discovery through Britain and reintroduce you to familiar flavours, cooked and presented the Union Jacks way. Our incredible flatbreads and wood-fired cooking methods nod to traditions that are universally loved, and nearly all of the ingredients for the toppings are unabashedly local. We take a lot of pride in our sourcing philosophy, and look to our own back garden first in order to celebrate the wonderful growers, farmers and winemakers we have here in this country.

En bref et en français : tous les ingrédients utilisés proviennent d’agriculteurs, fermiers, vignerons locaux ! D’où le peu de choix : plats maisons et ingrédients traditionnels, il faut faire avec les moyens disponibles !

Au menu nous avons donc : des flats – sorte de pizzas cuites au feu de bois avec pâte faite main (on voit les chefs les lancer en l’air!) avec ingrédients au choix et que l’on peut accompagner d’une petite salade ! Côté prix, ça va de £6.50 (la Margaret) à 12£ (Old Spot et Red Ox), avec ingrédients supplémentaires (« toppings ») à £1.50 ! Nous on a choisi une Margaret à laquelle on rajouté des « toppings » !

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Verdict : c’est DELICIEUX ! Ca a beau être grand, ça se mange tout seul et c’est super léger !

A boire on avait le choix entre vin, bières, cidre, alcools, cocktails et liqueurs variés et surtout les boisons non-alcoolisées faites maisons : Pink cola, Cloudy lemonade, Ginger beer, Dandelion & burdock, Apple & cinnamon pour £2.50 le verre !! Notre choix: Pink Cola pour Alizée, Ginger Beer pour moi (et Apple & Cinnamon la seconde fois). En gros, c’est de la limonade aromatisée à plein de trucs différents.

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Verdict : On en boirait la journée entière !! C’est frais, c’est nouveau, c’est bon.

Et comme je disais, la « flat » est tellement légère qu’on a encore largement la place pour un dessert. Là encore, que du traditionnel : des puddings bien sûr, mais surtout des glaces « home-made » à £1.50 la coupe ! Nous on a choisi « Earl Grey Tea & Biscuits » 

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Verdict : c’est HYPER DELICIEUX ! Tellement délicieux que le lendemain midi on y est retournées que pour le dessert ! ^^

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Verdict général : Ce restaurant est devenu un incontournable.

Pour environ 14£ vous avez flat (+ 2 ingrédients) + boisson + dessert. On ressort du restaurant le sourire aux lèvres d’avoir bien mangé sans pour autant se sentir sur le point d’exploser. Le personnel est vraiment sympa, l’ambiance détendue, la musique bonne, la nourriture encore plus. Un incontournable vous dis-je !

Merci à J.M Vincenzo pour les badges exclusivement exclusifs pour la fille qui pose des questions stupides ^^

Et surtout merci à Andrew Buchan sans qui nous n’aurions sans doute jamais découvert ce restaurant. Vive le stalkage Andrew, je te n’aime ♥

Et merci aussi à Alizée, la photographe !

Union Jacks
4 Central St. Giles Plaza
London, WC2H 8AB
Ouvert tous les jours à partir de 12h.
Site officiel