Succubus Blues

Fiche d’identité :

9782352942672FS.gifTitre : Succubus Blues
Auteur : Richelle Mead

Résumé : Succube (n. m.) : Démon qui prend l’apparence d’une femme pour avoir des relations sexuelles avec un mortel.
Georgina Kincaid est succube à Seattle. A priori un choix de carrière plutôt sympa : la jeunesse éternelle, l’apparence de son choix, une garde-robe top-niveau et des hommes prêts à tout pour un simple effleurement. Pourtant, sa vie n’est pas si glamour : pas moyen de décrocher un rancard potable sans mettre en péril l’âme de l’heureux élu. Heureusement, elle est libraire, et son travail la passionne ! Livres à l’œil, moka blanc à volonté… et la possibilité d’approcher le beau Seth Mortensen, un écrivain irrésistible qu’elle rêve – mais s’interdit – de mettre dans son lit. Mais les fantasmes devront attendre. Quelqu’un s’est mis en tête de jouer les justiciers dans la communauté des anges et démons. Bien malgré elle, Georgina est propulsée au cœur de la tourmente. Et pour une fois, ses sortilèges sexy et sa langue bien pendue ne lui seront d’aucun secours.

Si vous avez bien suivi vous savez sans doute que j’aime les livres et le moka blanc… alors devinez ma réaction quand j’ai lu « livres à l’oeil, moka blanc à volonté… » ! Si on enlève le côté succube, avec beaucoup de chance, ça pourrait me décrire moi dans quelques années (comme ça je me vante ?! Nan, je suis ambitieuse, motivée et très optimiste ^^)

Passons.

J’ai vu le livre au Salon du livre, mais comme je suis radine raisonnable, je ne l’ai pas acheté sur le moment. Je me suis dit que j’attendrais qu’il soit d’occasion à Gibert. Mais c’était sans compter sur le hasard qui fait bien les choses parce que ma copine Gaelle l’avait aussi et même qu’elle a eu la bonté d’âme de lui faire prendre le train pour Torchwood 4 Boulogne-sur-Mer ! Merciiiii encore !

Après ce petit interlude des plus constructifs, passons aux choses sérieuses : Qu’en ai-je pensé ? Si je vous dis que j’ai hâte de lire la suite, ça répondra à la question ?….
Bref, vous l’aurez compris, j’ai adoré !! (en même temps vu que je concentre mes avis sur les livres que j’ai aimé, le contraire aurait été étonnant ^^)

J’avoue qu’au départ j’étais quelque peu sceptique. Entre les autres livres du stand et le fait que le personnage principal soit un succube tout laissait penser que j’allais tomber sur un roman érotico-fantastique avec scènes desexe et tout le toutim à la suite. Alors oui il y en a certes, mais pas plus qu’ailleurs en fait…. Enfin voila, tout ça pour dire que j’ai été soulagée et très très agréablement surprise quand dès la première page on apprend que Georgina n’aime pas ce qu’elle fait.

Concernant l’histoire en elle-même, je l’ai trouvé des plus originales ! En ce moment, la tendance étant aux vampires à paillettes prendre un succube comme héroine, c’est plutôt bien joué ! Et même si j’ai su dès le départ qui étaient les vilains méchants, j’ai été  vraiment surprise par toute l’histoire autour d’eux ! Mais chuuuut, je n’en dis pas plus, vous le découvrirez vous-même ^^

Aucun des personnages n’est parfait, et on s’attache rapidement à eux… Même aux plus agaçants ! D’ailleurs, moi mon préféré c’est Carter ^^ Il me fait penser à Owen Harper pour le côté sarcastique et Ianto Jones pour les remarques dites aux moments innoportuns. (deux personnages de la série Torchwood pour les petits nouveaux)

Succubus Blues fait partie de ces romans qui se lisent vite et bien, sur lequels il n’y a pas à réfléchir, juste à lire et apprécier l’histoire, l’humour, les personnages, et le style frais et léger de l’auteur.

PS : Si ce n’est pas deja fait, vous pouvez aussi aller lire l’avis de Gaelle

Plaisir des sens… ou sens du plaisir.

Taguée par Axoo, je m’exécute avec plaisir =)

Le principe : Pour chaque sens, donner 5 exemples de la vie quotidienne qui nous font plaisir et mettent nos sens en éveil.

 

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Vue

  • Une bibliothèque pleine de livres
  • La lumière du soleil qui me réveille doucement le matin
  • Gareth, David, John, Burn, Rupert, James, Hugh etc etc 3 petits points…(« exemples de la vie quotidienne » disait l’intitulé… c’est bien ça ^^)
  • Une personne dans le métro en pleine lecture d’un livre que j’ai lu et apprécié
  • Mon petit Rocky qui sommeille sur/sous mon lit

Toucher

  • Le pelage de ma bête poilue après qu’il a pris son bain
  • La couverture des mes Torchwood Books (ah non ça j’aurais plutôt dû le mettre dans « vue »)
  • Les pages d’un livre que je commence
  • L’eau
  • Le clavier de PC Andy

 

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Ouïe

  • Entendre quelqu’un parler anglais/portugais/brésilien dans la rue ou le métro
  • John Barrowman et Gareth David Lloyd qui chantent, l’accent écossais de David Tennant
  • Le crissement de la neige quand on marche dessus
  • Whooooo ooouh oooouh – l’hymne de Torchwood 4 ^^
  • Les pages d’un livre qu’on tourne

Goût

  • Des Dragibus
  • Du Nutella
  • Du Pudim Bali (recette portugaise)
  • Un Mojito Des bananes (good source of potassium XD)
  • Une tasse de Moka Blanc/Thé aux fruits rouges.

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Odorat

  • Un gâteau qui cuit au four
  • L’herbe après la pluie
  • La menthe sauvage
  • La canelle
  • Le parfum Coco Mademoiselle

 

Quant à moi je tagues celles qui – je crois – ne l’ont pas encore été : Mademoiselle V, Gaelle, Kazibao, Miss Babooshka, Océane et Cachou! et rajoute ShopGirl ^^ A vos claviers mesdemoiselles !!

Whatever works

De retour du cinéma !! Ça faisait longtemps dites donc. Et ce soir je suis allée voir le nouveau Woody Allen.

Fiche d’identité :

19133665.jpgTitre : Whatever Works
Réalisé par : Woody Allen
Avec : Larry David, Evan Rachel Wood, Henry Cavill, Patricia Clarkson, Ed Begley Jr…
Résumé : Boris Yellnikoff est un génie de la physique qui a raté son mariage, son prix Nobel et même son suicide. Désormais, ce brillant misanthrope vit seul, jusqu’au soir où une jeune fugueuse, Melodie, se retrouve affamée et transie de froid devant sa porte. Boris lui accorde l’asile pour quelques nuits. Rapidement, Melody s’installe. Les commentaires cyniques de Boris n’entament pas sa joie de vivre et peu à peu, cet étrange couple apprend à cohabiter… et plus si affinités ^^

Deux raisons m’ont fait aller voir ce film : Woody Allen et Henry Cavill… la seconde ayant beaucoup plus joué que la première je l’avoue. Je m’explique : j’aime beaucoup Woody Allen, mais ayant été déçue par « Vicky Cristina Barcelona » j’étais quelque peu sceptique… Mais voila, Woody c’est Woody et ses films se suivent mais ne ressemblent pas.
Vous l’aurez compris, j’ai littéralement adoré le film ! J’avais pas autant rigolé depuis… 17 ans encore !

Et ça commence très fort avec un Boris qui s’adresse directement aux spectateurs. Au début je pensais que Larry David nous la jouait version Freema Agyeman qui aime regarder la caméra droit dans les yeux, et au moment où je me disais qu’il était pas très doué, voila qu’il commence à nous causer. C’est plutôt déconcertant, mais surtout très original.

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(Are you talking to me ???)

Boris est un type cynique, à l’égo surdimensionné, qui passe son temps à critiquer tout et tout le monde. Dans son esprit, il est un génie et le seul être à avoir une « vision globale » – c’est d’ailleurs pour ça qu’il est le seul à comprendre que tout ce que tous ses moindres gestes et mots se font au profit du spectacteur. Au départ le Boris on le trouve attachant et sympathique, mais plus ça va et plus on a envie de lui donner une bonne claque – surtout quand il se montre odieux envers Melodie. Mais le pire c’est qu’il ne s’en rend même pas compte. Pour un génie, sur ce coup-là, il a pas été très intelligent 😛

J’ai vraiment beaucoup aimé Melodie Saint Anne Celestine. Melodie est une jeune fille du Mississipi qui débarque à New-York pour refaire sa vie. Elle est drôle, sensible, pleine d’entrain, toujours de bonne humeur et vraiment très attachante. Evan Rachel Wood a parfaitement rendu toutes ces facettes du personnage. Je n’ai pas vu toute la filmographie de cette actrice, mais du peu que j’en ai vu, elle choisit vraiment bien ses films. Elle a fait un sacré bout de chemin depuis Profiler surtout depuis Once & Again (ça me rappelle que j’ai Accross the Universe qui m’attends toujours…)

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(Oooooops, I did it again!)

Viennent s’ajouter à ses deux êtres que tout oppose les amis de Boris et les parents de Melodie. Au final, on a droit à des scènes toutes plus hillarantes les unes que les autres et totalement inconcevables.

Et puis n’oublions pas Randy Lee James, alias Henry Cavill. Et là, pas grand chose à dire si ce n’est : aaaaaah je veux un Henry Randy ! En temps normal je le trouve terriblement swoonant et choupi-trognon Henry Cavill (je suis une fille que voulez-vous… je suis sensible aux phéromones) et là, il l’est encore plus que d’habitude (sisisisisi c’est possible !). Bon, sur 1h30 de film, on doit le voir environ 20min à tout casser, mais c’est 20min qu’on passe à admirer son sourire jeu.

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(Heureusement que j’ai toujours des pastilles à la menthe sur moi…)

Whatever works c’est vraiment une bose dose de fraicheur et de légèreté qui commence dans le rire et se termine dans les larmes… de rire ^^ A voir d’urgence !

 

Tonight’s the night…

Je pense que John Barrowman ne m’en voudra pas de lui avoir emprunté le nom de son émission pour l’utiliser comme titre de billet, mais faut dire qu’il est parfaitement approprié au sujet…

Mais qu’y-a-il donc ce soir de si important ????

Ce soir, à 21h heure anglaise (22h chez nous donc), débute la saison 3 de l’une des meilleures séries du 21ème siècle, j’ai nommé bien évidemment Torchwood !

Je ne la verrai que le 18 juillet prochain, avec les autres membres de Torchwood 4 (j’ai hateeeeeuh) mais rien qu’à voir les trailers, les photos promos, l’intrigue… cette saison s’annonce des plus éprouvantes émotionnellement parlant, et surtout des plus « fantastic »en ce qui concerne la réalisation. Nan mais sérieux, regardez-moi ce trailer !!! (Ca donne encore moins envie d’avoir des enfants…)

 

Russell T. Davies est mon dieu vivant. Sans lui, pas de Doctor Who. Sans Doctor Who, pas de Torchwood. Sans Torchwood, pas de Torchwood 4. Sans Torchwood 4, ma vie serait bien monotone…

Et pour fêter cette nouvelle saison ainsi que l’officialisaton de mes épousailles, voila une toute nouvelle bannière ^^ Elle est belle heiiin ?!! (j’espère que vous la voyez… si non, essayez d’actualiser la page!)

 

Four very british traitors…

Enfin ! Enfin, j’ai regardé les derniers épisodes de Cambridge Spies ! J’aurais mis le temps… Oh ce n’est pas que j’ai eu du mal à accrocher – bien au contraire – mais entre temps il y a eu les révisions et le Marathon Torchwood, donc j’avais mis Cambridge Spies de côté pour un temps.

cambd300.jpgFiche d’identité :

Titre : Cambridge Spies
Année : 2003
Avec : Rupert Penry-Jones, Tom Hollander, Toby Stephens, Samuel West…

Résumé : Au sein de la prestigieuse Université de Cambridge, quatre étudiants issus de la grande bourgeoisie anglaise vont être courtisés et recrutés par les services secrets soviétiques dans le but d’infiltrer les hautes sphères de l’intelligentsia britannique. Assoiffés d’idéalisme et de justice sociale, désirant lutter contre la montée du nazisme, ils vont trahir leur pays sans vergogne, durant vingt ans, au profit du communisme.

 

J’ai trouvé cette série fascinante. Même si du point de vue du scénario j’ai trouvé que ça laissait quelque peu à désirer : certains moments de leur vie sont expédiés, l’histoire est censée se dérouler sur 20 ans, mais les 20 ans, on ne les voit pas. On a l’impression que tout se passe dans un cours laps de temps, ce qui fait qu’à certains moments on ne sait plus trop en quelle année on est.

 

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Mais à bien y réfléchir, ce n’est pas si gênant que ça. La série se focalise plus sur leur vie personnelle et leur ressenti vis-à-vis de leur travail, que sur leurs missions à proprement parler. Guy Burgess, Anthony Blunt, Donald MacLean et Kim Philby ont consacré 20 ans de leur vie à essayer de changer les choses, mettant leur vie personnelle de côté. Leur quotidien n’était que mensonges, trahison et faux-semblants. Certains en étaient fiers et heureux, d’autres en sont venu à tout vouloir laisser tomber.

Mais au final, ils sont allés jusqu’au bout car le plus important pour eux, c’était leur amitié. Ils se sont soutenus et protégés pendant plus de 20 ans ! Voila, selon moi, de quoi traite essentiellement Cambridge Spies : l’amitié. Chaque épisode, et chaque évènement troublant met en avant cette amitié, si forte entre eux. « If one falls, we all fall » telle est leur devise.

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Les acteurs sont tous fantastiques. J’avoue que j’ai regardé la série essentiellement pour mon ex-mari Rupert Penry-Jones, mais c’est surtout Tom Hollander que j’ai retenu. Je l’ai trouvé tout simplement « brilliant ». Toby Stephens quant à lui nous montre encore une fois toute l’étendu de son talent. Samuel West est parfait dans le rôle de l’espion proche de la Couronne, qui est aussi à la fois l’ami, l’amant, le frère…

Cambridge Spies est inspiré d’une histoire vraie. Ces 4 espions ont vraiment existé, et d’ailleurs, la série m’a donné très envie d’en savoir plus sur eux. Ils sont considérés comme les plus grands espions britanniques, et la découverte de leur secret a fait couler beaucoup d’encre, mais j’avoue qu’avant de voir la mini-série, je n’avais jamais entendu parler d’eux…

Cambridge Spies est une mini-série qui mérite vraiment d’être vue… comme une grande partie des productions britanniques en somme.