Torchwood

De gauche à droite :
Gareth David-Lloyd (Ianto Jones)
Eve Myles (Gwen Cooper)
John Barrowman (Jack Harkness)
Naoko Mori (Toshiko Sato) 
Burn Gorman (Owen Harper)

 

Cette série, j’en suis addict !
C’est ma soeurette qui me l’a fait découvrir. En zappant elle est tombée dessus, et a laissé… au bout de 20 min, j’ai laissé tomber ce que je faisais sur l’ordi pour regarder tranquillement !

Sur quoi porte la série ? La Team Torchwood est chargée d’enquêter sur les phénomènes paranormaux qui ont lieu à Cardiff (Pays de Galles). En effet, Cardiff a été construite sur une faille spatio-temporelle, ce qui donne lieu à d’étranges évènements : des aliens débarquent dans la ville, ainsi que des gens venus d’une autre époque… et ce n’est qu’un début.

Qu’est-ce que la Team Torchwood ? Torchwood est une organisation (absolument pas) secrète, « indépendante du gouvernement et plus autonome que la police ». Il y a plusieurs agences, celle de Cardiff est Torchwood III.
Elle est composée de 5 « agents » :

  • Le « Patron », le Capitaine Jack Harkness, le plus énigmatique : il ne peut pas mourir, et on ne sait à peu près rien sur son passé (enfin, on en apprend un peu plus dans la saison 2),
  • le docteur Owen Harper, comme vous l’avez deviné, c’est le doc de l’équipe, chargé de guérir les blessés et d’autopsier les aliens morts,
  • Toshiko Sato, l’experte en informatique et gadgets en tous genres
  • Ianto Jones, le « secrétaire », disons que quand il n’est pas sur le terrain avec les autres, il est chargé de faire le salle boulot (paperasse, annoncer les mauvaises nouvelles aux familles, commander les pizza, faire le thé, nettoyer quand il le faut les traces laissées par Torchwood…).
  • Au départ, il y avait aussi Suzie, mais qui a été vite remplacée par Gwen Cooper (remplacée car s’est suicidée…), une jeune policière qui découvre l’agence par hasard. Elle a le statut de « chargée des relations humaines »,  car c’est elle qui a le plus d’empathie.

 
Dis comme ça, c’est pas très original n’est-ce pas ? Des aliens, des phénomènes paranormaux c’est du déjà-vu…
Alors qu’est-ce qui rend Torchwood différente des autres séries sur le même thème ? Son côté très adulte. Les réalisateurs ne lésinent pas sur les scènes de violence et de sang. Et côté relations amoureuses, ils sont très « libéraux »… j’irais même jusqu’à dire qu’ils sont tous bi-sexuels… chacun a droit à son petit moment…alors homophobes et fermés d’esprit s’abstenir !
Et puis, il ne faut pas oublier l’humour. Tout est fait et dit avec humour… parfois un humour très particulier, que tout le monde ne comprend pas (surtout dans la VF)… l’humour britannique en somme 🙂

Côté réalisation, il n’y a rien à dire. Les personnages sont « construits » dès le départ, et on sait où ils vont. La série ne tourne pas en rond, et il n’y a jamais d’impression de déjà-vu. Chaque épisode raconte une histoire différente, et chaque épisode va un peu plus en profondeur dans la psychologie des personnages. Et la saison 2 est encore meilleure car se concentre plus sur les personnages que sur les attaques aliens.

Ce que j’aime beaucoup dans la série, c’est que ça se passe à Cardiff (Pays de Galles), ça change des séries qui se passent en Angleterre, ou alors aux Etats-Unis. Ca me donne envie d’aller visiter le Pays de Galles 🙂
Et surtout, c’est des vrais épisodes : ils durent environ 50min, sans la pub (on ne peut pas en dire autant des séries américaines…)

En résumé, une série à voir et revoir (et de préférence en VOst)

Mais un avertissement : âmes sensibles et homophobes s’abstenir…

Ecrit le 28/05/08

Sorbonne Confidential – Laurel Zuckerman

 Ce livre, je l’ai lu d’une traite. Ça faisait un bout de temps que telle chose ne m’était pas arrivé.

 Sorbonne Confidential

Auteur : Laurel Zuckerman

Résumé : Alice Wunderland vient de se faire licencier. Franco-américaine, elle a l’idée de donner des cours d’anglais. Mais elle veut un poste fixe et bien rémunéré, alors elle décide de passer l’agrégation d’anglais. Elle se dit que pour une américaine mariée à un français, ça ne doit pas être bien difficile. Et pourtant, ce n’est absolument pas comme elle pensait…
L’agrégation d’anglais est certes destiné aux amateurs de la langue de Shakespeare (et de Roosevelt, parce que l’américain ça compte aussi). Mais la langue de Shakespeare (et de Roosevelt) enseignée en France.  Un francophone qui apprend l’anglais pour l’enseigner ensuite sait parler anglais… Un anglophone ne sait pas parler anglais en France.

Sorbonne Confidential met en lumière la face cachée de l’agrégation d’anglais. On pourrait se demander si tout ce qu’elle dit est vraiment la réalité.
Étant donné que c’est tiré d’une histoire personnelle (elle a réellement passé le concours) et que Laurel Zuckerman est passé aux infos il y a deux jours, moi, j’y crois.
Il suffit de voir certain(e)s profs d’anglais… ils parlent aussi bien en anglais que je parle en russe (cf un de mes profs de littérature l’année dernière. Je ne citerais pas de nom pour ne pas lui porter préjudice).
A la fin du roman j’ai pensé à deux choses, plutôt contradictoires :
1/ « Et ben, j’ai encore moins envie de passer l’agrégation »
2/ »Je me demande si tout ce qu’elle dit est vrai. Si ça revenait pas aussi cher, j’aurais tenté le concours rien que pour comparer. »

J’ai beaucoup aimé ce livre.
Déjà le sujet est peu banal : les dessous de l’agrégation d’anglais, et en roman s’il vous plait. Ou comment savoir comment se passe le concours, en passant un bon moment.
Ensuite, l’écriture. C’est… comique je dirais. Sa manière d’être, sa manière d’écrire et de décrire. On ne s’ennuie jamais, on n’est pas perdu dans les termes techniques. A la fin, on connait même de nouveaux auteurs !

Un livre à lire dès que vous avez un moment de libre !