Four very british traitors…

Enfin ! Enfin, j’ai regardé les derniers épisodes de Cambridge Spies ! J’aurais mis le temps… Oh ce n’est pas que j’ai eu du mal à accrocher – bien au contraire – mais entre temps il y a eu les révisions et le Marathon Torchwood, donc j’avais mis Cambridge Spies de côté pour un temps.

cambd300.jpgFiche d’identité :

Titre : Cambridge Spies
Année : 2003
Avec : Rupert Penry-Jones, Tom Hollander, Toby Stephens, Samuel West…

Résumé : Au sein de la prestigieuse Université de Cambridge, quatre étudiants issus de la grande bourgeoisie anglaise vont être courtisés et recrutés par les services secrets soviétiques dans le but d’infiltrer les hautes sphères de l’intelligentsia britannique. Assoiffés d’idéalisme et de justice sociale, désirant lutter contre la montée du nazisme, ils vont trahir leur pays sans vergogne, durant vingt ans, au profit du communisme.

 

J’ai trouvé cette série fascinante. Même si du point de vue du scénario j’ai trouvé que ça laissait quelque peu à désirer : certains moments de leur vie sont expédiés, l’histoire est censée se dérouler sur 20 ans, mais les 20 ans, on ne les voit pas. On a l’impression que tout se passe dans un cours laps de temps, ce qui fait qu’à certains moments on ne sait plus trop en quelle année on est.

 

CS10807.png   CS10734.png

Mais à bien y réfléchir, ce n’est pas si gênant que ça. La série se focalise plus sur leur vie personnelle et leur ressenti vis-à-vis de leur travail, que sur leurs missions à proprement parler. Guy Burgess, Anthony Blunt, Donald MacLean et Kim Philby ont consacré 20 ans de leur vie à essayer de changer les choses, mettant leur vie personnelle de côté. Leur quotidien n’était que mensonges, trahison et faux-semblants. Certains en étaient fiers et heureux, d’autres en sont venu à tout vouloir laisser tomber.

Mais au final, ils sont allés jusqu’au bout car le plus important pour eux, c’était leur amitié. Ils se sont soutenus et protégés pendant plus de 20 ans ! Voila, selon moi, de quoi traite essentiellement Cambridge Spies : l’amitié. Chaque épisode, et chaque évènement troublant met en avant cette amitié, si forte entre eux. « If one falls, we all fall » telle est leur devise.

278727000_998d4b8073.jpg

Les acteurs sont tous fantastiques. J’avoue que j’ai regardé la série essentiellement pour mon ex-mari Rupert Penry-Jones, mais c’est surtout Tom Hollander que j’ai retenu. Je l’ai trouvé tout simplement « brilliant ». Toby Stephens quant à lui nous montre encore une fois toute l’étendu de son talent. Samuel West est parfait dans le rôle de l’espion proche de la Couronne, qui est aussi à la fois l’ami, l’amant, le frère…

Cambridge Spies est inspiré d’une histoire vraie. Ces 4 espions ont vraiment existé, et d’ailleurs, la série m’a donné très envie d’en savoir plus sur eux. Ils sont considérés comme les plus grands espions britanniques, et la découverte de leur secret a fait couler beaucoup d’encre, mais j’avoue qu’avant de voir la mini-série, je n’avais jamais entendu parler d’eux…

Cambridge Spies est une mini-série qui mérite vraiment d’être vue… comme une grande partie des productions britanniques en somme.

Pride and Prescience

Ca fait près de 3 mois que j’ai lu ce livre ! Depuis le temps que je veux vous en parler, c’est décidé, cette fois, c’est la bonne !!

9780765318435.jpgFiche d’identité :

Titre : Pride and Prescience
Auteur : Carrie Bebris

Résumé : When Caroline Bingley marries a rich, charismatic American, her future should be secure. But strange incidents soon follow:  nocturnal wanderings, spooked horses, carriage accidents, an apparent suicide attempt. Soon the whole Bingley family seems the target of a sinister plot, with only their friends the Darcys recognizing the danger. A jilted lover, an estranged business partner, a financially desperate in-law, an eccentric supernaturalist — who is behind these events? Perhaps it is Caroline herself, who appears to be slowly sinking into madness…

 

Lizzie et Fitzwilliam Darcy qui mènent l’enquête ?! Fallait y penser quand même ! Carrie Bebris a osé, et c’est réussi !

Pride and Prescience mêle habilement roman policier et fantastique, le tout agrémenté de Jane Austen. Au début ça surprend un peu de voir nos jeunes mariés jouer les détectives amateurs, mais Carrie Bebris le met si bien en scène, qu’on entre vite dans le jeu.

Carrie Bebris a réussi à très fidèlement restituer le caractère des personnages crées par Jane Austen. Elizabeth et Darcy sont tels que nous les avons aimés dans Pride and Prejudice, toujours aussi vifs d’esprits, ironiques, observateurs, intelligents, et avec cet humour et ce sens de la répartie qui leur sont propres. Et puis, ils sont tellement choupis ces deux-là ! Bon, c’est la première sequel à un roman de Jane Austen que je lis, alors je ne sais pas comment d’autres traitent leur histoire, mais j’aime beaucoup la façon qu’à Carrie Bebris de mettre en scène leur nouvelle vie en tant que jeunes mariés. Ils s’aiment, s’admirent, se respectent, mais il leur arrive tout de même d’avoir des désaccords. Lizzie, même mariée, n’a pas perdu son sens de la répartie, et n’a pas la langue dans la poche. Les dialogues entre Lizzie et Darcy sont vraiment des plus savoureux ^^

L’intrigue est bien ficelé, et le côté surnaturel de l’histoire n’apparaît vraiment que dans les derniers chapitres. J’ai lu quelques critiques disant qu’ils n’avaient pas trop aimé le côté fantastique du roman parce que ça ne collait pas à l’image qu’ils se faisaient de Lizzie et Darcy du fait de leur scepticisme. Je ne comprends pas pourquoi ils disent cela. Ils sont sceptiques c’est vrai. Mais surtout très ouverts d’esprit. Ils ont appris de leur erreurs et essaient de ne pas se laisser emporter par leur « orgueil et préjugés ».

L’ambiance du roman rappelle un peu les romans gothiques de l’époque avec les mysterieux accidents, les errances la nuit, le fantastique… On ne dirait pas en voyant la couverture (que je trouve superbe au passage), mais l’atmosphère du roman est plutôt sombre, avec de nombreuses scènes se passant la nuit ainsi que les évènements dramatiques. Et puis, un autre bon point du roman est le fait que Carrie Bebris n’a pas eu peur de mettre des morts en scène… et encore moins de mettre nos deux héros en danger de mort ! (youhou, je suis sure que là vous avez envie de vous jeter sur le livre rien que pour savoir comment ces deux-là s’en sont sortis!)

En résumé, un roman bien accrocheur qui se lit vite et bien. Le style de Carrie Bebris est très agréable à lire, et plutôt facile pour des anglophones non-bilingues ^^


I wish…

J’ai été taguée par Cachou (enfin, je me suis taguée toute seule, mais elle a officialisé  ^^)

La règle du jeu :

1/ Ecrire 8 souhaits

2/ Dire à quoi font penser les 10 mots donnés

3/ Dire un mot sur sa tagueuse

4/ Taguer 8 personnes et les prévenir

 

I wish :

3x13LastoftheTimeLords-02431.jpg

 

  1. Valider mon année

  2. M’expatrier Outre-Manche (septembre 2010 avec ma jumelle télépathe ???)

  3. Visiter le Pays de Galles

  4. Rencontrer David Tennant et lui « arracher sa cravate avec les dents » (copyright Galy) dire tout le bien que je pense de lui (et de ses lunettes ^^)

  5. Voir Gareth David Lloyd en concert

  6. Ouvrir mon café-librairie

  7. Avoir une cuisine américaine dans mon futur appartement

  8. Voir ma maman heureuse

Je suis du genre à me contenter de ce que j’ai, c’est sans doute pour ça que nombreux de mes souhaits sont d’ordre futiles ou matériels… En fait, je me rends compte que c’est pas vraiment des souhaits mais plus des projets d’avenir ^^

 

When I see… I think :

  1. sdoacg2_080191.jpg
  1. Message: Sursauter quand le Torchwood theme m’annonce que j’ai un sms.
  2. Blog: C’est synonyme de découvertes
  3. Prix du livre: C’est beaucoup moins cher Outre-Manche ^^
  4. Croix : Jeu du Morpion 😛
  5. Scrap : Il faudrait que je m’y remette.
  6. Création: Vive St Photoshop ! (copyright Mademoiselle V!)
  7. Bonheur : Rime avec livres, amies (lambtoniennes) et Royaume-Uni.
  8. Vie : Profitons-en tant qu’on peu !
  9. Enfant : Ceux des autres.
  10. Passion : Regroupe les livres, les films, le Whoniverse et tout ce qui a trait au Royaume-Uni.

Un mot sur ma tagueuse :

Cachou : Une jeune belge Lost in the Whoniverse elle aussi dont les nombreuses critiques de livres/films/séries sur son blog ne m’aident absolument pas à faire baisser ma PAL et ma PAV !

Quant à moi je tague :

Mademoiselle V, Gaelle, Océane, Axoo, Anne Shirley, Galy (quand elle aura le temps) et toutes les autres qui passent ici et ne l’ont pas encore fait ^^ Je ne tague pas Pando car si ma mémoire est bonne tu as deja été taguée par quelqu’un.


« Vous avez perdu quelque chose, Miss? »

Allez, un peu de lecture, ça faisait longtemps ^^

Fiche d’identité :

1205127634.gifTitre : Miss Charity
Auteur
: Marie-Aude Murail

Résumé : Charity est une fille. Une petite fille. Elle est comme tous les enfants : débordante de curiosité, assoiffée de contacts humains, de paroles et d’échanges, impatiente de créer et de participer à la vie du monde. Mais voilà, une petite fille de la bonne société anglaise des années 1880, ça doit se taire et ne pas trop se montrer, sauf à l’église, à la rigueur. Les adultes qui l’entourent ne font pas attention à elle, ses petites sœurs sont mortes. Alors Charity se réfugie au troisième étage de sa maison en compagnie de Tabitha, sa bonne. Pour ne pas devenir folle d’ennui, ou folle tout court, elle élève des souris dans la nursery, dresse un lapin, étudie des champignons au microscope, apprend Shakespeare par cœur et dessine inlassablement des corbeaux par temps de neige, avec l’espoir qu’un jour quelque chose va lui arriver…

Pour tout vous dire, je ne suis pas très portée sur les auteurs français. J’en ai lu quelques uns, et j’ai souvent beaucoup de mal à accrocher… Mais voila, un livre dont le résumé comporte des mots tels que « société anglaise« , »1880 » et  « Shakespeare » ne pouvait que m’intéresser ! Et les avis de Gaelle et Pando ainsi que le lobbying intensif qu’il y a eu lieu à l’Auberge n’ont fait que renforcer mon envie de le lire.

Donc, dès son arrivée à la Médiathèque je l’ai réservé (bah oui, j’allais pas payer 24€ pour un livre que j’étais pas certaine d’apprécier) et après avoir attendu près de 2 mois que mon tour arrive, j’ai enfin pu le lire *cheers* Et j’ai tout simplement A-DO-RE !

En fait il est impossible qu’il en soit autrement. Toutes les personnes que je connais qui ont lu ce livre, l’ont vraiment beaucoup aimé. Faut dire que Marie-Aude Murail réunit tous les éléments qui font une belle histoire : des personnages attachants, des sujets sérieux teintés d’humour et de fantaisie et le tout prenant place dans un pays cher à mon petit coeur ^^ Et comme si ça suffisait pas, elle rajoute de nombreuses références à Shakespeare, Jane Austen et d’autres encore, et fait même entrer en scène Oscar Wilde et Bernard Shaw ! 

L’histoire est très librement inspirée de la vie de Beatrix Potter, et le fait d’avoir vu le film m’a sans aucun doute aidé à aimer encore plus ce roman, et surtout à ne pas m’affoler lorsque Charity accepte la demande de son éditeur. Beatrix Potter se marie avec son ami d’enfance, il devait donc en être de même pour Charity !
Et d’ailleurs en parlant d’ami d’enfance, je suis totalement sous le charme de Kenneth Ashley
. Il a une telle confiance en lui, et puis il est si drôle et attachant ! Rien ne l’étonne, il est d’un naturel joyeux, et toujours prêt à aider Charity. Aussi parfait que Henry Tilney ^^ J’adore comme à chaque fois que Kenneth et Charity se rencontrent, cette dernière est la plupart du temps accroupie par terre, à la recherche de quelque chose!

Le roman fait près de 600 pages, et cela pourrait en rebuter plus d’un. Moi c’est ce qui m’a attiré. J’aime les livres épais, ça montre que l’histoire est développée. Et là j’ai été servie étant donné qu’on suit Charity pendant 15 ans (et un peu plus) de sa vie. Je vous rassure, elle ne nous raconte pour toutes ses journées pendant 15 ans ! Non, elle se contente de nous raconter les évènements les plus marquants qui lui sont arrivés pendant ces années. Et le plus choupi-trognon dans l’histoire, c’est Charity s’adresse à celle grâce à qui elle est telle qu’elle est maintenant : Madame Petitpas, sa première souris.

Car oui, toute l’histoire est raconté par Charity elle-même, et si au départ la présentation de la narration peut déconcerter, on se rend vite compte que c’était nécessaire pour qu’on puisse bien apprécier les remarques et les humeurs des personnages. Et je pense que c’est aussi cette narration qui rend la lecture de ce livre aussi agréable. On a l’impression de voir une pièce de théâtre, et c’est vraiment facile de s’imaginer les scènes. Et moi j’aime pouvoir me représenter mentalement une scène d’un livre…

Je place Miss Charity au même niveau que Ella l’ensorcelée de Gail Carson Levine : ce sont tous deux des livres qui font rêver, avec des personnages attachants et des histoires qui mêlent sérieux et humour. Et je sais que, tout comme pour Ella l’ensorcelée, lorsque je relirais Miss Charity j’aurais le sentiment de le lire pour la première fois…

Be fabulous but forgettable.

showtime_promo-2.jpg

Résumé : Hannah, une jeune femme active, mène une double vie. Si pour son entourage elle travaille en tant que secrétaire juridique de nuit,cette Londonienne est en réalité, une call-girl de luxe, intimement surnommée Belle. A la manière d’un journal intime, elle fait découvrir son quotidien libertin entre désirs, rencontres et fantasmes. Pour bien départager sa vie personnelle et professionnelle, Hannah se fixe une règle fondamentale : ne jamais tomber amoureuse des clients!

J’ai commencé à regarder cette série pour une raison : Billie Piper

Je n’ai jamais regardé un seul épisode de Sex and the city, et les séries qui tournent essentiellement autour du sexe ne m’intéressent absolument pas. Mais voila, j’ai adoré Billie Piper en Rose Tyler dans Doctor Who, et j’étais très curieuse de voir ce qu’elle avait fait après.

Et pour tout vous dire, j’ai littéralement accroché à cette série dès les premières minutes. Non seulement Billie Piper est excellente dans le rôle, mais en plus, l’héroine, Hannah est vraiment drôle et attachante.

s2_still-12.jpg

A ce jour, 2 saisons ont été diffusées et la 3ème est en cours de tournage. Chaque saison comporte 8 épisodes d’environ 25min. Ce format court pourrait être vu comme un inconvénient, pour moi c’est son point fort. Ils vont directement à l’essentiel, et évitent ainsi à la série de tourner en rond. Bien sur, les scènes de sexe sont nombreuses et plutôt crues, mais au final elles ne le sont pas beaucoup plus que dans d’autres séries !

Les deux saisons sont bien différentes l’une de l’autre. La saison 1 est centré sur le travail de Belle/Hannah, et chaque épisode aborde un sujet différent lié au métier de call-girl : SM, homosexualité, orgies et j’en passe!
La saison 2 quant à elle, se base essentiellement sur la vie personnelle de Hannah, sur ses relations avec ses amis, ses amours… Et surtout, le thème central de la saison c’est « Arriverait-elle à changer de vie par amour? »

La série est racontée sous forme de journal intime, comme l’indique bien le titre : Hannah s’adresse à nous sans retenu, elle commente les évènements et les clients sur un ton des plus humoristiques et naturels. Car voila le point fort de cette série : son humour.
Hannah n’a aucune honte à être une call-girl, et elle ne se voit absolument pas faire autre chose. Par amour, elle a essayé une fois d’avoir une vie « normal » mais elle s’est vite rendue compte que ce n’était pas pour elle. Son travail de call-girl lui plait, et elle le fera aussi longtemps qu’elle le pourra.

Ce qu’il faut savoir c’est que Hannah fait ça parce que ça lui plait vraiment. Elle est intelligente, cultivée, elle a fait des études littéraires si ma mémoire est bonne et obtenu son diplôme. Elle n’est pas devenue call-girl par dépit, mais bien par choix ! Et d’ailleurs, c’est sans doute pour cela qu’elle est considérée comme l’une des meilleures dans le domaine…

Hannah est soutenue par Ben, son ex-copain devenu son meilleur ami. Il a été choqué en découvrant la vraie nature de son travail, mais a réussi à la comprendre et à l’accepter. Et puis, à partir de la saison 2, il y aussi « Bambi« . Au départ elle la considérait juste comme une petite « protégée » mais au fil de la saison, Bambi va surtout se révéler une véritable amie…

episode8_s2-2540.jpg
 
 
Si vous avez du temps, et que vous ne savez pas quoi faire, je vous conseille cette série ! C’est british, décalé, drôle et ça se regarde vite ! Que demander de plus ?!