Hier soir j’ai eu la chance d’assister au spectacle de Rupi Kaur à La Cigale. Je vais être honnête : j’y suis allée avant tout par curiosité, parce que la production nous avait réservé des places et parce que je n’avais jamais assisté à de la poésie-performance.
C’est la meilleure décision que j’ai pris cette semaine (enfin la semaine dernière du coup).
Rupi Kaur est vraiment exceptionnelle sur scène. Le spectacle a duré un peu moins de deux heures, et je n’ai pas vu le temps passer. Ce n’est que quand elle a annoncé qu’il ne lui restait plus que deux poèmes à présenter que j’ai remarqué qu’il était près de 22h. Elle a une énergie incroyable qu’elle arrive à transmettre à toute la salle.
Elle a aussi un humour ravageur. Je crois que c’est vraiment ce qui m’a le plus surprise. J’avais vu quelques extraits de ses performances, mais je ne savais pas exactement comment se déroulait le spectacle dans son ensemble, ce qui se passait entre les lectures. Je pensais qu’elle parlerait de l’aspect écriture, de comment lui venait les mots, si elle réécrivait ses poèmes etc.
Je n’imaginais pas par contre l’entendre s’épancher sur ses déboires amoureux, ses recherches vaines d’un bon thérapeute, de son amour pour le café, le pain et le beurre français et parler aussi crument de ses relations passées…
Je m’étais installée pour un spectacle de poésie et je me suis retrouvée face à quelque chose d’indescriptible, entre stand-up et poetry-reading.
C’était inattendu, drôle, puissant, vrai et tant d’autres adjectifs du genre.
