Pourquoi j’aime les k-dramas.

J’ai commencé à regarder des dramas coréens il y a une bonne dizaine d’années maintenant. Je me suis obligée à m’arrêter à un moment pour cause de phase monomaniaque intensive mais le confinement m’a totalement fait replonger dedans. Depuis, à quelque exceptions près, ma watchlist n’est constituée que de k-dramas.

Pourquoi j’aime autant ça ? Explications en 11 points.

  • La diversité

Fantasy, historique, comique, fantastique, science-fiction, socio-historique, romantique, thriller, dark comedy, médico-historique, historico-fantastique, legal, horreur, policier, fantasy policière, médical, musical… Il y en a vraiment pour tous les goûts et tous les genres !

  • Une seule saison

Dans la grande majorité des cas, les dramas n’ont qu’une saison, de 12 à 20 épisodes en moyenne qui durent entre 1h et 1h20. Et c’est pour moi vraiment l’une des grandes forces des dramas : on suit une intrigue, sur près de 20h. L’histoire prend son temps, l’affaire n’est pas résolue en trois jours. On a ainsi le temps d’explorer tous les points de l’intrigue, de s’intéresser et s’attacher aux personnages, aussi bien principaux que secondaires.

  • Le placement de produit

Il y a énormément de placement de produits dans les k-dramas, c’est un fait. La plupart du temps, c’est tellement explicite qu’il est impossible de passer à côté. Mais d’autres fois c’est plus subtil : le produit est directement intégré au scénario et c’est parfois tellement pertinent avec la scène qu’on ne se rend même pas compte que c’est du placement de produit. J’adore repérer les placements de produits, c’est mon jeu préféré quand je regarde un drama

  • Les plot twist

On n’appelle pas ça « drama » pour rien hein. Chaque épisode apporte son lot de surprises et révélations. Et jusqu’à la fin on ne sait pas à quoi s’attendre. Les scénaristes n’ont absolument aucun scrupule à tuer l’un des personnages principaux 30 min avant la fin du dernier épisode. Ou pire encore : à la toute dernière minute, du tout dernier épisode.

  • Les personnages secondaires

L’avantage de 20 épisodes de 1h c’est que ça laisse le temps de développer aussi bien les personnages principaux que les secondaires. Ils ne sont pas là juste pour faire de la figuration, leur histoire est autant – voire plus – développée que celle des principaux. Ce qui est une excellente chose car parfois l’intrigue autour des personnages secondaires est beaucoup plus intéressante que celle des personnages principaux.

  • La fin douce-amère

La majorité de mes k-dramas préférés ont une fin très douce-amère. Le « tout est bien qui finit bien » est généralement réservé aux dramas purement romantiques. Pour les autres, on est plutôt sur du « tout est bien qui finit – à peu près – bien ». C’est surtout le cas dans les dramas où les personnages ont commis des crimes divers et variés – même si c’était pour la bonne cause, leurs crimes ne peuvent rester impunis. Et c’est bien plus réaliste que les autres fictions où une bonne action permet d’occulter tous les crimes passés.

  • La réalisation

Cela ne s’applique bien évidemment pas à tous les dramas, mais dans l’ensemble, les dramas sont visuellement très beaux. Même le plan le plus simple peut-être d’un esthétisme renversant. Si je m’écoutais, j’aurais fait des captures d’écrans de Goblin toutes les trois secondes.

  • La nourriture

Autant dans les séries US on ne voit quasiment pas les personnages manger, autant dans les dramas ils passent leur temps à manger. Et ils mangent vraiment ! Ils se servent, se resservent, parlent la bouche pleine… les plats ne sont pas juste là pour faire joli. Une fois l’épisode terminé, vous aurez juste envie de vous faire un barbecue coréen ou de manger des ramyeon.

  • La musique

Les chaines mettent autant de moyens dans la réalisation de leurs dramas que dans la musique. De nombreux grands noms de la musique coréenne participent aux BO des dramas – ONEWE a d’ailleurs participé à la BO du drama Was It love? avec la chanson About her. Les chansons représentent un personnage, un couple, un moment… À chaque nouvel épisode, une chanson de la BO est dévoilée. Seul bémol : les chansons sont omniprésentes, et peuvent parfois gâcher une scène (« Love is moment » de The Heirs hante encore mes cauchemars).

  • Les scènes où les personnages se regardent intensément sans bouger, ni parler.

J’adore ces scènes. Un drama sans au moins une scène où les personnages se regardent intensément sans bouger, ni parler, pendant de longues secondes, avec leur thème en fond sonore pendant qu’autour d’eux tout va au ralenti, n’est pas vraiment un drama.

  • Les hommes pleurent

Je n’ai jamais vu autant de personnages masculins pleurer que dans les dramas. Et quand je dis pleurer, c’est réellement pleurer, pas juste une petite larme au coin de l’œil. C’est des gros sanglots, c’est pas toujours joli à voir et c’est autant de tristesse, que de joie ou juste parce qu’ils sont émus. Ils pleurent vraiment pour tout un tas de raisons, pas juste quand quelqu’un décède.

Bonus :
  • Ils dorment la lumière allumée

Yep. Vous avez bien lu. Non seulement ils ont les lumières allumées dans toutes les pièces du matin au soir, mais en plus ils gardent aussi la lumière allumée quand ils dorment. Je trouve ça adorablement ridicule. (Je n’imagine même pas la facture à la fin du mois.)(J’espère qu’ils utilisent au moins de l’électricité verte.)

3 Comments

  1. Certains points m’ont fait sourire parce que je me suis justement fait la réflexion dessus ! Entre la nourriture, les hommes qui pleurent (moi j’aime), le placement de produit, dans Flower Of Evil, c’est le Samsung pliable, je sais pas pourquoi je l’ai remarqué 😛

    Bon cela dit, je suis une newbie, je commence à peine à m’intéresser aux dramas et je sens que je vais y passer de trèèèèèèèèèès longues heures !

    1. Welcome to Dramaland comme on dit ! Une fois qu’on y entre, difficile d’en ressortir ^^

  2. Je viens de commencer il y a un mois et je ne m attendais pas à aimer autant . Tes 10 points songt criant de verite

Laisser un commentaire

En savoir plus sur On Your Left

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading