Dancing Through Life … dans mon sac

Mieux vaut tard que jamais, n’est ce pas ce qu’on dit ? Donc voilà, 3 semaines plus tard, je prends enfin le temps de répondre au tag de Eliza !

D’abord, les règles du tag :

  • Vous devez, en bon blogueur, avoir entre 5 et 10 outils et/ou sources d’inspiration et/ou indispensables dans votre sac ou à proximité.
  • Vous devez ensuite taguer au moins 7 personnes, indiquer le site qui vous a tagué, et l’informer de la remise de votre copie. :)
  • Titrer le post « Nom de votre site » dans mon sac…
  • Remettre ces règles dans le post

SAM_2603.JPG

 

Et donc dans mon sac (que je ne vous montrerai pas car en fait je n’ai pas de sac, j’ai des sacs) on trouve…

Un livre et son marque-page. Evidemment. En ce moment c’est Jack de A.M Homes. Après la recherche de soi chez les ados gays (et hétéros) avec Will & Will, je passe à la recherche de soi chez le père gay. Je vous en dis plus bientôt !

Un carnet avec une citation de Cervants : La plume est la langue de l’âme. Je traine celui-là depuis qu’une amie me l’a offert il y a… 6 ans. Il est tout abimé, il perd ses pages, il est plein de feuilles volantes mais il a un élastique pour tenir tout ça et une amie me l’a offert, alors je le traîne partout avec moi.

Un stylo. Oui c’est important. En fait, il y en a même deux : un I heart Wales acheté à Cardiff et un autre Something Wicked This Way Come acheté au Globe.

Ma gourde Gorjuss offerte par ma soeur a Noël. Je l’aime. Elle prend de la place, elle pèse son poids, mais rien à faire, j’aime que mon sac soit lourd et il faut toujours avoir de l’eau sur soi. Comme ça, si un jour je reste coincée dans un ascenseur ou dans le métro, et bien j’aurais un livre pour passer le temps et de l’eau pour m’hydrater. (Et aussi des biscuits car j’ai toujours des biscuits dans mon sac aussi)

AndDIE, mon portable hybride clavier/tactil. Avec Eddie Redmayne en fond d’écran depuis presque le jour où je l’ai acheté. C’était en octobre dernier – je vous laisse faire le calcul. Je l’aime mon AndDIE sauf quand il refuse que je tweete ou facebookise depuis Londres.

Ifan, mon lecteur mp3. Avec James McAvoy en fond d’écran, plein de trucs différents dedans et le seul audiobook lu par Gareth David-Lloyd. Dans une pochette offerte par ma soeur il y a… bien trop longtemps pour ma mémoire de poisson rouge.

Une pochette SOS. Avec tout ce qu’il faut en cas de besoin : Nurofen, pansements, crème solaire, crème pour les mains, pince, lime, petit miroir, lingettes démaquillantes bla bla bla.

Mon porte-monnaie. Rouge – obviously. Offert par ma marraine il y a… 4 ans ? 3 ans ? Je sais plus trop. J’ai plein de trucs offerts dans mon sac en fait.

Ma carte Imagin’R dans sa superbe pochette Defy Gravity achetée à la boutique de Wicked. Les livres ne sont jamais loin.

De mon côté, je ne sais vraiment pas qui taguer… Qui veut nous montrer l’intérieur de son sac ?? =)

EDIT : Je passe le relais à Alice L. et Lena !

Quand j’étais Jane Eyre – Sheila Kohler

Titre : Quand j’étais Jane Eyre
Auteur : Sheila Kohler
Editeur : La Table Ronde / Quai Voltaire

IMG_20120227_155922.jpg

Résumé : Dans le calme et la pénombre, au chevet de son père qui vient de se faire opérer des yeux, Charlotte Brontë écrit, se remémore sa vie, la transfigure. Elle devient Jane Eyre dans la rage et la fièvre, et prend toutes les revanches : sur ce père, pasteur rigide, désormais à sa merci, sur les souffrances de son enfance marquée par la mort de sa mère et de deux soeurs aînées, sur sa passion malheureuse pour un professeur de français à Bruxelles, sur son désespoir face à son frère rongé par l’alcool et la drogue, sur le refus des éditeurs qui retournent systématiquement aux trois soeurs Brontë leurs premiers romans, envoyés sous pseudonymes…

Parlons peu, mais parlons bien : je n’ai pas aimé. Voilà, c’est dit, je vous autorise à quitter la salle.

Avec un tel titre et un tel résumé, la fan de Jane Eyre qui est en moi a sautillé de joie – mais elle a bien vite déchanté au bout de 20 pages.

Premier soucis : c’est long. Le roman ne fait que 250 pages avec des grandes marges, une police 12 (au moins) et 30 lignes par page. Autrement dit, c’est court. Sauf que moi, j’ai trouvé ça long. Et lent. Le roman se divise en trois parties : Manchester 1846, Haworth 1846-1848 et Londres 1848-1853; sauf qu’il y a tellement de flashback et de digression qu’on ne sait jamais où on est, ni quand on est.

Deuxième soucis : le style. Alors soit, c’est bien écrit, plein d’envolées lyriques, de figures de style bla bla. Sauf que : elle est où Charlotte ? Parce que bon, le plus gros du roman est quand même censé être écrit du point de vue de Charlotte – autrement dit, l’auteure du sublime Jane Eyre. Sauf qu’à aucun moment je n’ai retrouvé ce style si particulier et troublant que j’admire tant. Certes, je me base sur une traduction (j’ai aussi lu Jane Eyre en français pour info), mais le résultat reste le même : j’ai trouvé l’ensemble lourd et – paradoxalement – plat malgré les envolées lyriques de l’auteur/traducteur.

Troisième soucis : l’histoire. J’y ai été insensible du début à la fin. Ah c’est terrible, mais impossible de rentrer dedans (sans doute à cause du deuxième soucis). Je n’ai fait que tourner les 260 pages sans conviction, par curiosité et dépit (je n’aime pas arrêter un roman en plein milieu) mais pas par plaisir. Pourtant, le concept me plaisait : raconter à travers les yeux de Charlotte et de son entourage ce qui a conduit à l’écriture et à la publication de Jane Eyre. Sauf que les pensées de l’entourage sont minimes et personnellement, je me serais bien passée des passages sur les plaisirs nocturnes de l’infirmière ou bien de la nuit de noce des parents (non vraiment qu’est-ce que le point ??). Le pire étant que j’ai trouvé la Charlotte de Sheila Kohler bornée, égoiste et jalouse. Et ne parlons pas de la fin : je sais que c’est ainsi que les choses se sont à peu près passées mais la façon dont c’est raconté, entre l’éditeur et l’ami de la famille, j’ai bien cru un instant revoir Miss Potter

Tout cela est bien dommage car l’idée de départ me plaisait bien : comment Charlotte Brontë a eu l’idée d’écrire Jane Eyre, sur quels moments de sa vie s’est-elle basée, d’où lui est venue l’inspiration pour tel ou tel personnage… Et au final, ce sont ces quelques passages qui m’ont le plus intéressés.

Je crois que dans le fond je m’attendais à lire un roman dans la veine de Miss Charity mais avec un côté plus historique et la réalité l’emportant sur la fiction. Sauf que non : Sheila Kohler qualifie carrément les personnages de fictifs ! Genre, Charlotte Brontë est un personnage fictif ??? Ok c’est un roman donc fictif d’office, mais tous les gens mentionnés ont réellement existé ! Alors non ils ne sont pas fictifs, nous avons quand même entre les mains une biographie romancée ! Il aurait fallu leur donner d’autres noms pour que vraiment on les considère comme purement fictifs.

Enfin voilà, une déception pour moi malgré ses qualités (car oui il en a, mais pas suffisamment pour qu’il me plaise). Cependant, j’insiste, ce n’est que mon avis : les avis dithyrambiques fleurissent sur la toile et j’ai bien l’impression d’être l’une des rares à ne pas avoir aimé (la seule ?) aussi je vous conseille de le lire quand même – pour vous faire votre propre avis 🙂

Lu grâce à Babelio pour Masse Critique.

logo-challenge-victorien.png

[Tag] Et si j’étais… un film.

Taguée par Lena j’ai été. Avec plaisir, je m’éxécute ! (Et après, il ne me restera plus que le tag d’Eliza à faire et qui attend depuis une semaine)(mais il faut prendre des photos donc ça prend plus de temps)

1826395581.jpg

Si j’étais une ville : Brighton Rock. Parce que Brighton est une ville qui rocks tout simplement.

Si j’étais un monument : St Trinians. Because we do as we damn well pleaaaaaaaase.

Si j’étais un animal : Spider-Man. Parce que Spider-Man c’est le plus mieux de tous.

Si j’étais un conte ou une légende : Blanche-Neige. Parce que j’aime la neige et que je suis brune (Mais pas très blanche)(je voulais dire Belle parce qu’elle lit en marchant, mais c’était déjà pris)

Si j’étais le jour ou la nuit : Le Songe d’une nuit d’été. Parce que Titania et Obéron. Et Démétrius. Et Helena. Et Puck.

Si j’étais un homme : Mister Nobody. Parce que tout est dans le titre.

Si j’étais une (autre) femme : Pénélope. Parce que j’aime ce film. Et James quoi.

Si j’étais un jeu : Starter For Ten. Parce que James McAvoy. Dominic Cooper. Catherine Tate. Benedict Cumberbatch. Mark Gatiss. Rebecca Hall. Un film très bien, très drôle et un casting de malade !

Si j’étais un numéro : 10 bonnes raisons de te larguer. Parce que je connais ce film par coeur et que « I love you babyyyyyyy ». Et Patrick Verona, je t’aime.

Si j’étais une profession : History Boys. Ou plutôt girls. Spécialisée dans l’ère Victorienne. Ou le siècle des Lumières. 

Si j’étais au bord d’un cours d’eau : Lost In Austen. Bah quoi ? Il y a un lac à Pemberley !

 

Qui se sent d’attaque pour le faire ? Parlez, que je vous tague !

EDIT : Miss Babooshka, à toi !

 

[Tag] 11 + 11 – 11= 11

J’ai été taguée. Twice. Par Trillian d’abord, puis par Nanou. C’est le même tag et certaines questions sont les mêmes alors je fais un mix des deux !

Les règles du tag : 

– poster les règles du tag sur sa page
décrire 11 choses à propos de soi
– répondre aux 11 questions posées et en créer 11 nouvelles pour les personnes taguées
– taguer 11 personnes et faire un lien vers leurs blogs
– prévenir les personnes que l’on a taguées

enhanced-buzz-9942-1299014485-13_large.jpg
(Parce que c’est Eleven)(Source)

 
Bon, j’ai déjà tellement raconté ma vie ici, , là aussi et encore là et même là, que je n’arrive vraiment pas à trouver 11 choses à propos de moi à raconter. Alors, désolée, mais je saute cette partie pour passer directement au questions.

Les 11 questions posées par Ellcrys (et Nanou)

1. Que penses-tu des livres numérique ?

J’en pense que c’est bien, mais vraiment pas pour moi. J’ai bien trop besoin de sentir un livre, de tourner les pages, d’avoir 15 kilos de livres quand je pars en vacances… Même si je suis sûre que le confort de lecture est là, je reste à ce jour anti-liseuse – ne serait-ce que parce que quand je lis je ne suis pas devant un écran ! Et puis avec un liseuse, on ne peut plus lire le résumé du roman que lit la personne debout devant nous dans le métro, ni sourire en voyant, dans ce même métro, quelqu’un lire un roman qu’on a lu et aimé. Ni même noter le titre d’un roman parce qu’on a trouvé la couverture et le titre chouettes. Et puis bon, le livre numérique c’est quand même la mort du marque-page, un peu.

2. Aimerais-tu rencontrer un auteur suite à une lecture qui t’a bien plu ?

Disons que si l’occasion se présente d’elle-même (comme pour Fabrice Colin), j’en profiterai, mais sinon je ne forcerai pas le destin (autrement dit, je ne ferai pas la queue pour avoir une simple dédicace) On va donc dire oui et non : oui parce que c’est toujours intéressant de savoir qui se cache derrière ce livre et non, parce que rencontrer ses idoles n’est pas toujours une bonne expérience. (Quoique j’aimerais vraiment beaucoup rencontrer Maureen Johnson oui)(Mais pas à cause de ses romans, juste parce qu’elle a l’air d’être totalement barrée comme fille !)

3. Tes petites manies, en cours de lecture ?

Hum… je ne m’arrête jamais au milieu d’une phrase ou d’un paragraphe ! J’attends toujours de finir mon chapitre avant de faire une pause ou au moins d’arriver à une coupure dans le récit. Autrement, pas vraiment de manie. A part peut-être qu’il peut m’arriver en plein milieu d’une lecture de revenir quelques pages en arrière pour relire un passage. Je lis aussi beaucoup de fois le résumé. Juste comme ça, pour passer le temps entre les chapitres.

4. Plutôt poche ou grand format, et pourquoi ?

Grand format puis poche. Quand je veux lire un livre, soit je l’achète à sa sortie, soit je l’emprunte à la Média et peu importe le format ! Cela importe tellement peu que ma référence quand j’achète un nouveau sac c’est : ‘Est-ce que le tome 5 en grand format de Harry Potter rentre dedans ? » A partir du moment où ce tome rentre, tout rentre ! Par contre, s’il sort en poche, je suis capable de revendre ma version grand format pour le racheter au format poche (ou tout simplement de l’acheter si je l’avais emprunté)

5. Tes endroits fétiches pour lire ?

Partout, sauf mon lit : je n’arrive pas à lire couchée ou à demi-couchée. Au Portugal, je lis sur les escaliers ! Le reste du temps, c’est sur ma chaise de bureau, le canapé et surtout dans le métro. Ah et pendant les cours aussi.

6. Vas-tu en médiathèque, empruntes-tu des livres de la médiathèque ?

Difficile d’y échapper : je travaille dans une Médiathèque ! Donc oui, je vais en Médiathèque. Très souvent. Et j’emprunte beaucoup aussi ! J’ai la chance d’avoir les prêts ilimités et de pouvoir non seulement profiter des romans dès qu’ils sont au catalogue mais aussi de faire des suggestions d’achats. La Médiathèque c’est bien pour lire des romans qu’on aurait hésité à acheter au premier abord. Et puis après, on se rend compte à quel point ils sont bien et alors on les achète (en poche).

7. Cite tes trois romans préférés de tout les temps, tout genre confondus.

  • Ella l’ensorcelée : emprunté à l’âge de 11 ans pour la première, ré-emprunté annuellement après. Et puis 3 ans plus tard je l’ai demandé à Noël. Depuis, je continue à le relire quasiment tous les ans et avec toujours le même plaisir.
  • La Voleuse de Livres : lu pour la première fois il y a 5 ans. Je n’ai jamais eu le courage de le relire depuis tellement il m’a touchée. Et rien que pour ça, il sera à jamais dans mon top 3.
  • Persuasion : parce que c’est Persuasion et que ça ne s’explique pas.

8. Tu es plutôt visite en librairie ou achat sur le net ?

Visite en librairie pour les romans en français et achat sur le net pour ceux en anglais (bien moins chers et choix bien plus exhaustif !). Mais depuis 2 mois c’est essentiellement prise de note en librairie et aucun achat…

9. Lire au bord de la plage, dans un champs, couché sur le foin, ça te tente ou pas ?

Au bord de la plage, sur un transat ok. Dans un champ, je le fais pendant les vacances (enfin, je suis entourée d’herbes mais quand même). Couchée dans le foin non : je ne me couche que pour dormir. Et jusqu’à présent je n’ai pas encore trouvé le moyen pour dormir et lire en même temps.

10. Les trois objets que tu emporterais sur une île déserte ?

J’aime pas cette question. Huuum… Patch avec sa batterie solaire, une carafe Brita (pour filter l’eau de pluie), et le sac de Mary Poppins (qui serait rempli de tout le nécessaire de survie)(à savoir ma bibliothèque, un sac de couchage, des conserves, des biscuits, un oreiller, des vêtements propres…)

11. Un petit mot sur ta lecture en cours ?

Forgotten de Cat Patrick. Ou l’histoire d’une fille qui chaque nuit oublie tout ce qui s’est passé mais qui se souvient de tout ce qu’il va se passer. En clair, elle n’a aucun souvenir du passé mais connait le futur. Des personnages sympas, un style agréable, une histoire intriguante – une très bonne lecture pour l’instant !!

Quant à moi je tague… personne. Il est déjà passé sur tellement de blogs !

Monroe – ITV

Monroe (ITV), deux saisons de 6 épisodes, créée par Peter Bowker.
Avec : James Nesbitt (Gabriel Monroe), Tom Riley (Lawrence Shepherd), Sarah Parish (Jenny Bremner), Andrew Gower (Andrew Mullery), Luke Allen-Gale (Daniel Spinger), Michelle Asante (Kitty Wilson), Christina Chong (Sarah Witney) etc.

tumblr_lpqsez8qfQ1r1ui74o1_1280_zps2d957de0.jpg

La raison pour laquelle j’ai commencé à regarder cette série tiens en deux mots : Tom. Riley.

Oui, je suis faible, il m’en faut peu pour me motiver. Surtout qu’à la base, je ne suis pas une grande adepte des séries médicales : je n’ai jamais regardé Urgences, Grey’s Anatomy, je ne suis pas allée au bout de Mercy Hospital et j’ai dû regarder 3 saisons de Dr House avant de m’en lasser.

D’ailleurs, au vu des premières minutes, j’ai eu peur de tomber sur un nouveau House : un chirurgien totalement non-affecté par les patients, qui se retrouve face à des cas compliqués et qui ne parle que pour lancer des piques cinglantes. Au final, bonne surprise : rien de tout ça. Monroe est justement trop proche de ses patients – contrairement à sa collègue Jenny.

Michelle-Asante-Luke-Alle-007_zps973ec65a.jpg

La série s’appelle Monroe, mais les personnages ont tout autant d’importance les uns que les autres – ce sont d’ailleurs eux qui font tout l’intérêt de la série : Gabriel Monroe bien sûr, mais aussi Jenny Bremner, chirurgien cardiaque qui ne semble avoir de sentiments que pour une personne (et non, ce n’est pas Monroe!); Lawrence Shepherd, anesthésiste et meilleur ami de Monroe (et grand amateur de toasts!); Sally Fortune, infirmière; Lee Bradley, ambulancier et bookmaker a ses heures perdues… Et bien sûr les stagiaires : Daniel Springer et Kitty Wilson en neuro-chirurgie, Andrew Mullery et Sarah Witney en chirurgie cardiaque. Et puis aussi la future ex-femme de Monroe, et son fils, futur étudiant en philosophie qui laisse la voiture en ville quand il a trop bu (Good boy).

tumblr_m1clwmyEzO1qbcoo4o2_500_zps205cfdf8.gif
(C’est bon les toasts)

Tout ce petit monde se croise dans les couloirs de l’hôpital, dans la salle de repos pour boire un café et manger de toasts ou chez Monroe, autour d’un partie de poker. Ils sont drôles et attachants, agaçants parfois, suprenants aussi, et avec tellement de défauts – Andrew Mullery et Kitty Wilson sont encore ceux qui ont le moins de choses à se reprocher. On sent que les acteurs ont pris beaucoup de plaisir à tourner et surtout qu’ils ont bien étudié leur sujet : on croirait presque qu’ils comprennent parfaitement tout ce dont ils parlent ! (et qui sait, c’est peut-être le cas !)

Je ne sais pas si la série se veut réaliste, mais en tout cas elle est divertissante et touchante. Et même si en temps normal je suis plutôt du genre à aimer les « tout est bien qui finit mal », là j’avoue que les « tout est bien qui finit bien » me ravissent. Au fond, dans Monroe, ce n’est pas l’acte chirurgical qui compte le plus, mais bien la réaction des proches, le comportement des gens face à la maladie, à l’opération, la relation entre patient et médecin – les médecins essayent de faire comprendre le plus possible les risques aux familles, mais quand les choses se passent mal, ça retombe toujours sur eux. Si Bremner arrive à se détacher quelque peu de tout cela, c’est bien plus compliqué pour Monroe : il n’a pu sauver sa fille, et s’en voudra toute sa vie.

tumblr_lprz2mxZrA1r1ui74o1_1280_zpsf29d0f7a.jpg

La série doit aussi beaucoup a sa réalisation. Certains risquent de vite se lasser de ces plans accélérés, de ces fondus enchainés, de ces gros plans sur le grille-pain et les écrans ou de les voir déambuler dans les couloirs de l’hôpital, voire de cette omni-présence de la musique. Personnellement, je trouve que c’est là d’une des qualités : c’est toujours en mouvement, on ne s’ennuie pas. Pour ce qui est de la musique, j’approuve cette omni-présence. Il me plait ce neurochirurgien qui se crée des playlists en fonction des opérations à faire. Ça change des séries (médicales) où la musique n’apparait qu’aux moments larmoyants.

tumblr_m2q709kzfc1qgapqso2_1280_zpsecf94dab.jpg
(Choupi Mullery)

Voilà d’ailleurs un autre bon point : malgré son sujet, la série ne sombre jamais dans le pathos (ni dans le soap malgré les états d’âmes de certains personnages). Bien au contraire, elle se veut positive : tout est clair et lumineux, les opérations se font dans la bonne humeur malgré les risques, il n’y a pas d’animosité entre eux, ils ne se tirent pas dans les pattes et ne cherchent pas à montrer par dessus tout que l’un est plus fort que l’autre. La série cherche à divertir plus qu’à montrer la réalité du milieu, et sur ce point, c’est réussi : elle a un côté optimiste qui la rend captivante.