Ces articles que je n’écrirai pas #2

Allez hop, une nouvelle édition du « Ces articles que je n’écrirai pas » !

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Côté films :

Millenium I de David Fincher : Je n’ai pas lu les romans, je n’ai pas vu la version suédoise et je ne m’en cache pas. Mais j’ai adoré le film : 2h37 qu’on ne voit pas passer, des excellents acteurs, une atmosphère lourde, une intrigue intrigante. J’aime. Et point bonux : il m’a vachement donné envie de voir la version originale et surtout de lire la trilogie de Stieg Larsson.

Celles qui en parlent : Lulu, Cachou, Didy

Hugo Cabret de Martin Scorsese : C’était beau, c’était bien, les acteurs étaient excellents, j’ai pleuré. Un magnifique hommage au cinéma d’antan et je n’ai pas eu peur de Mordred. A voir et revoir !

Ceux qui en parlent : Fabrice Colin, Maribel, Cachou, Didy

Tintin : Le Secret de la Licorne de Steven Spielbierg : C’était trop cool. Je suis pas une fan de Tintin, les quelques rares albums que j’ai lu c’était chez le médecin et j’ai dû regarder un ou deux films seulement. Mais c’était cool. J’ai passé un très bon moment, j’ai bien rigolé et j’ai même apprécié de le voir en VF et 2D – ah!

Celles qui en parlent : Eledhwen, Lulu,

La Taupe de Tomas Alfredson : : C’était bien, j’ai pas vu le temps passer mais j’ai déviné dès le départ qui était la Taupe. Les acteurs étaient tous excellents, mais ce n’est vraiment pas leur plus grand rôle de composition. De tous, c’est les petits jeunes qui s’en sortaient le mieux –  Tom Hardy en tête, méconnaissable. J’ai aimé Peter aussi, mais j’aurais aimé qu’on s’attarde un peu plus sur lui en tant que personne est pas juste assistant à tout faire de Smiley… la scène de 3min chez lui est bien trop courte. Très bien écrit, très bien réalisé (trop ?) mais frustant car je suis restée extérieure à l’histoire.

Celles qui partagent en tout point mon avis : Cachou, Lulu
Celles qui en parlent : Pandamouflé, Eledhwen, Trillian, Persephone

Côté séries :

Sherlock Saison 2 : Encore meilleur que la saison 1. 3 épisodes bien construits, des guests excellents (hiii Russell Tovey), un Sherlock plus humain, un Watson toujours aussi choupi, un Moriarty toujours fascinant et un final un chouia décevant. J’ai plus le courage de faire un billet, Sherlock est partout. Je préfère me concentrer sur Luther et The Promise qui vont arriver bientôt sur les petits écrans ! 

Celle qui en parle : Saru (et plein d’autres, mais mon avis rejoins le sien)(et si vous lisez les commentaires, vous aurez plus de détails sur ce que j’en ai pensé)

Côté livres :

Krine – Les Pilleurs de cercueils de Stéphane Tamaillon : C’EST TROP BIEN ! Vous connaissez mon faible attrait pour les auteurs français alors pour le coup, si je dis que c’est trop bien c’est que c’est vraiment trop bien ! Krine est drôle, Krine n’est pas humain, Krine est pote avec le Dr Jekyll (et Mister Hyde) et Conan Doyle joue aux cartes avec Louis-Napoléon. C’est drôle, c’est original, c’est bien écrit, c’est bourré de références littéraires et historiques, c’est bien documenté et c’est à lire, point barre ! 

Celle qui en parle : Lia

J’ai oublié des liens, j’ai pas eu le courage de refaire tout mon Google Reader pour retrouver les articles. Si vous avez écrit un article sur un de ces sujets, donnez le lien, je vous ajouterai à la liste 🙂


A Pâques, je fais de la peinture

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J’ai changé. Radicalement. C’était une question de vie ou de mort (du blog) là ! 

Trop de catégories, trop de liens, trop d’images, trop de « déjà-vu ». Je ne me sentais plus chez « moi » !

Alors j’ai tout désobsessionnalisé – j’avais besoin de neutralité. (oui enfin, pas trop non plus.. ceux qui ont bien suivi, comprendrons d’où viennent la bannière et la photo à gauche)

J’ai passé la matinée à choisir le design, l’après-midi à le personnaliser, et 1h30 à mettre mes 493 billets dans leurs nouvelles catégories !

Changement radical, mais pas trop compliqué – je vous explique la marche à suivre :

  • Pour les catégories, cliquez sur leurs noms : Livres et Films vous mèneront à une note récapitulative plutôt qu’aux pages des billets.  Ou vous pouvez aussi cliquer sur « Archives du blog » pour avoir toutes les catégories, les mois et les tags.
  • Pour les liens, là encore, suffit de cliquez sur les noms. Et pour en voir plein d’autres, cliquez juste sur « Plein d’autres gens »
  • Je n’ai pas encore mis à jour le lien de la bannière donc si vous voulez revenir à la page d’accueil, cliquez sur « Blog » en haut à gauche.
  • J’ai viré le formulaire de contact, je finissais toujours pas oublier de répondre aux mails… Maintenant, pour me contacter vous pouvez m’envoyer un mail direct en cliquant sur « M’écrire »
  • J’ai aussi enlevé le menu sous la bannière. Il ne servait plus à rien vu que j’ai tout remis dans la colonne !

J’ai encore quelques mises à jour à faire (principalement dans les récapitulatifs) mais l’essentiel est là.

Voilà voilà.

PS : Il est possible qu’il y ait des soucis avec quelques liens, si c’est le cas, n’hésitez pas à me le dire que je rectifie ça 🙂

[DVD] Les marches du pouvoir – George Clooney

Titre : Les marches du pouvoir
Titre VO : The Ides of March
Réalisé par : George Clooney
Avec : George Clooney, Ryan Gosling, Evan Rachel Wood….
Sortie DVD : 1er mars 2012, distribué par la Metropolitan Filmexport.

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Résumé : Stephen Meyers (Ryan Gosling) est le jeune mais déjà très expérimenté conseiller de campagne du gouverneur Morris (George Clooney), qui se prépare pour les élections à la présidence américaine. Idéaliste et décidé à faire honnêtement tout ce qu’il peut pour faire gagner celui qu’il considère sincèrement comme le meilleur candidat, Stephen s’engage totalement. Pourtant, face aux manipulations et aux coups tordus qui se multiplient vite, Stephen va devoir faire évoluer sa façon de travailler et de voir les choses. Entre tentations et désillusions, les arcanes du pouvoir le transforment…

Aaaah les dessous de la politique. Je trouve ça fascinant. Au lycée, j’avais dû faire un exposé sur les primaires aux Etats-Unis et j’avais donc fait des recherches sur la préparation des campagnes : les choses importantes sont vraiment celles que l’on ne voit pas.

C’est justement ces choses que George Clooney a choisi de nous montrer dans Les Marches du Pouvoir. A travers le personnage de Stephen Meyers, il nous emmène à la rencontre des personnes qui font un candidat : les directeurs de campagne, les journalistes, les membres du parti et même les stagiaires. Et toujours à travers du personnage de Stephen Meyers, il nous montre que même le plus honnête des hommes peut être pourri à l’intérieur.

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Nous avons donc le gouverneur Morris et son conseiller de campagne Stephen Meyers et autour d’eux gravitent d’autres conseillers, des journalistes toujours à l’affût du scoop et des stagiaires pistonnées pas très bien dans leur tête qui font très bien les photocopies et sont encore meilleures quand il s’agit de créer des problèmes. J’ai d’ailleurs un avis mitigé sur ce dernier point : c’est par le personnage de Molly que Stephen découvre la vérité sur le gouverneur mais j’ai trouvé l’histoire autour d’elle bancale et prévisible.

La politique c’est la loi du plus fort, pas forcément du plus honnête, tous les coups (ou presque) y sont permis pour gagner. Il faut s’attendre à tout et surtout au pire : mensonges, complots, scandales et faux semblants sont les maîtres mots. Stephen Meyers a mis du temps à réaliser qu’entrer en politique, c’est un peu vendre son âme au Diable.

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Les critiques présentent Les Marches de Pouvoir comme un film sur la fin d’un idéalisme et la chute que cela entraine. Moi je vois plus ça comme un film sur un idéaliste qui a revu son honnêteté à la baisse et qui a compris que le monde de la politique ce n’est pas le monde des Bisounours. Son ambition par contre a grandie et il est vient même à utiliser les méthodes qu’il abhorrait tant pour arriver à ses fins. La loi de la jungle vous dis-je. 

Le film est court et l’intrigue plutôt simpliste, mais ce qui pourrait sembler être des défauts s’avèrent être parmi les principales qualités du film : il n’aura suffit que d’une discussion dans un bar pour faire tomber le premier domino, et tous les autres après lui. Aussi, 1h30 pour raconter les hauts et les bas de Stephen est largement suffisant.

Le film a le mérite d’aller directement à l’essentiel et ne pas perdre le spectateur dans une suite de sous-intrigues complexes et un amas de mots techniques – Ryan Gosling partage mon avis: « Le projet m’a intéressé parce que c’est un film politique sans message politique. Vous n’avez pas besoin de connaître la politique pour suivre les personnages et apprécier l’histoire. Le film vous ouvre une fenêtre sur les coulisses d’un monde que l’on ne voit jamais. »

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En parlant de Ryan Gosling… pas son rôle le plus mémorable, mais il interprète avec beaucoup de justesse ce jeune conseiller à l’idéalisme perdu. George Clooney, n’en parlons pas, son personnage apparait peu et c’est lui qui réalise donc évidemment, il est bien. Evan Rachel Wood a bien grandi, mais ça ne sera pas non plus son rôle le plus mémorable… j’ai même trouvée qu’elle surjouait un peu (le fait de ne pas avoir apprécié son personnage ne doit pas aider). Philip Seymour Hoffman et Paul Giamatti sont excellents en directeurs de campagnes adversaires forts loyaux mais peu honnêtes. Mais je crois que le personnage que j’ai préféré c’est celui joué par Marisa Tomei, Ida Horowics, la journaliste qui suit les primaires pour le New York Times. Parce que pour moi politique + journalistes = State of Play. Et State of Play, c’est le bien.

En résumé, un film court mais efficace. Pas indispensable, mais à voir au moins une fois ! Ne serait-ce que pour la dualité des personnages et les dialogues percutants.

Et pour en savoir encore plus sur les coulisses, vous avez les bonus du DVD ! Il y a les commentaires audio, les origines du film (je lirai bien la pièce d’ailleurs moi), une présentation du casting et du rôle de conseiller politique et un reportage sur George Clooney – what else ? Des bonus plutôt intéressants dans l’ensemble !

Merci à Cinétrafic pour l’envoi !

(Vous pouvez d’ailleurs découvrir aussi plein d’autres films sur Cinetrafic dans la catégorie Film a voir ainsi que la catégorie Film 2012.)

 

Lady Linn & Her Magnificent Seven

L’autre jour en rentrant chez moi (je dis l’autre jour mais je devrais plutôt dire le mois dernier étant donné le temps que ce billet traine), une enveloppe m’attendait sur mon bureau.  Dans cette enveloppe se trouvait donc un CD : No Goodbye At All de Lady Linn & Her Magnificent Seven. (J’aime le nom)

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Je vous recopie le petit speech officiel de présentation :

Pop rétro, cuivres étincelants, mélodies pop tourbillonnantes, le tout couronné par une voix émouvante : c’est Lady Linn ! Influencée par Duke Ellington, Dinah Washington ou Ella Fitzgerald, mais également par la pop des années 60 et par la bossa nova, Lady Linn avec sa frange à la Betty Page et son sourire radieux, débarque en France après un succès confirmé en Belgique. Lady Linn accompagnée de ses Magnificent Seven sortira au printemps prochain l’album No Goodbye At All produit par Renaud Létang.

Je ne connaissais absolument pas cette petite belge et ses 7 magnifiques avant cette écoute et sincèrement, j’ai bien accroché dès la première écoute !

C’est pop, ça swingue, ça donne envie de danser. En écoutant, j’ai envie de sortir ma robe courte, mon manteau ’60s et d’aller sur les plateaux télé des émissions style Hairspray pour danser avec Link. Un retour au temps où la télé en couleur faisait son apparition, où porter des robes/jupes courtes n’était pas considéré comme vulgaire, où on passait son temps libre au diner du coin à boire un Coca ou un milkshake servis par une fille en rollers ou à regarder des films au drive-in

Seul soucis : les mélodies sont plutôt répétitives et une écoute quotidienne peut vite lasser. A écouter avec modération donc !

No Goodbye At All sortira le 19 mars prochain. Il sera composé de 12 chansons :

  1. Cry Baby
  2. Anything For You
  3. Little Bird
  4. Over
  5. Good Morning – une de mes préférées
  6. Good Old Sunday Blues – celle qui me donne envie de « swinguer »
  7. Love Song
  8. Nina
  9. Didn’t know what to say
  10. Always Shine
  11. First Snow
  12. No Goodbye At All

Pour en savoir (et écouter) plus :

Site officiel
Lady Linn & Her Magnificent Seven sur Deezer
Twitter(où je comprends pas toujours ce qu’elle écrit ^^)
Page Facebook(tout pareil)

En attendant, voici le clip du premier extrait, Cry Baby, très « pop » et coloré !

Et aussi « Over » (attention, clip très… euh… différent)


Merci à Attitude-Net pour l’écoute.

Will & will – John Green et David Levithan

Titre : Will & will
Titre VO : Will Grayson will grayson
Auteurs : John Green et David Levithan
Edition : Scripto (Gallimard Jeunesse)

Will & will

Résumé : Will Grayson se méfie des sentiments. Les histoires de coeur portent la poisse, tout le temps. Alors quand son meilleur ami, l’exubérant, très corpulent et très, très homo Tiny Cooper, fait tout pour le fourrer dans les bras de Jane, il se dit que cette fille est jolie, marrante et sympa mais… pas du tout son type. De l’autre côté de Chicago, un certain Will Grayson (rien à avoir avec le premier) se sent plus mort que vivant : il vient d’apprendre que celui qui le faisait fantasmer sur sa messagerie internet n’a jamais existé.

Ce livre, ça fait plus de 6 mois que je l’ai emprunté. Et ça fait deux fois plus longtemps que je voulais le lire. Mais je ne sais pas, je n’étais pas motivée, je trouvais que ce n’était pas le bon moment. Et puis j’ai finalement décidé de m’y mettre un matin. Comme ça, sans raison particulière, juste parce qu’il était le plus petit de ma pile, le plus léger et que pour emporter c’était mieux.

Et… je l’ai dévoré. Un véritable coup de cœur. J’ai rigolé aux éclats (souvent), j’ai pleuré (parfois) et je suis tombée amoureuse. Trois fois. D’un géant gay, Tiny Cooper, qui mange pour quatre. De son meilleur ami hétéro Will Grayson qui a deux règles dans la vie (1. Ne jamais trop s’investir. 2. Toujours la fermer) et un exemplaire de Persuasion dans sa bibliothèque. Et de will grayson, dépressif, gay lui aussi, qui regarde Orgueil et Préjugés (avec Colin Firth) avec sa mère et a appelé ses poissons rouges, Samson et Dalila.

Malgré son titre, Will et will c’est l’histoire de trois mecs : Tiny Cooper, la star de l’équipe de foot, gay totalement assumé, Will Grayson, son meilleur ami depuis la primaire, avare de mots et de sentiments et l’autre will grayson, le dépressif qui habite seul avec sa mère de l’autre côté de Chicago et amoureux d’Isaac.

Enfin, je dis ça, mais le roman a beau s’appeler Will & will, il aurait tout aussi bien pu être intitulé Tiny Cooper tout simplement car on se rend vite compte que le personnage principal, c’est Tiny. Il est celui autour duquel gravitent tous ces personnages, celui qui n’a peur de rien, n’a pas honte de ce qu’il est, celui qui parvient toujours à ses fins. L’exemple même du type exaspérant et ereintant (il ne s’arrête jamais) mais qu’on ne peut s’empêcher d’admirer. Tiny c’est un optimiste, il voit toujours le verre à moitié plein et aimerait que les autres en fasse de même.

Will & will c’est un roman sensible et émouvant sur l’homosexualité, les relations entre les adolescents, la recherche de soi, et surtout l’amitié. John Green et David Levithan savent de quoi ils parlent et ils en parlent très bien, sans tomber dans les stéréotypes ni la caricature. Les dialogues et les réflexions des personnages sonnent juste du début à la fin, les personnages sont si profonds, tellement « normaux » et crédibles, les relations entre eux tellement touchantes, qu’on regrette qu’ils n’existent pas réellement.

Pendant toute ma lecture, je me représentais ces personnages sur le bord d’un élastique prêt à éclater, tellement le ton est grave. Mais finalement, l’élastique n’éclate pas. On se sent alors tout léger en refermant le livre, le sourire aux lèvres. (un peu comme dans Eureka Street)

A lire, vraiment.