*Dancers Among Us* par Jordan Matter

Je ne sais pas danser. Mais alors vraiment pas ! Pourtant, j’adore la danse – les danseurs me fascinent depuis toujours. Là où moi je m’évade du monde réel via les livres, eux, ils s’évadent à travers la danse. Ils deviennent quelqu’un d’autre, ils sont dans leur monde et ils sont capables de telles prouesses physiques et créatives – je les admire.

L’autre jour, en cherchant des illustrations pour une nouvelle bannière de blog, je suis tombée sur une série de photos de Jordan Matter. Moins de 10 minutes plus tard, j’avais trouvé l’inspiration et ajouté son livre à mon panier Amazon.

Pourquoi ? Parce que ces photos sont parfaites ! Le concept : photographier des danseurs professionnels (et pas que) exécutant des figures au milieu de la « populace« . L’idée lui est venue en 2009, après avoir regardé son fils jouer avec son bus en plastique et avoir assisté à une réprésentation de la Paul Taylor Dance Company(tout est dans son « statement« )

Le nom : Dancers Among Us – tout est dit. La série aurait tout aussi bien pu s’intituler « Dancing Through Life », parce que c’est tout à fait ça : des gens qui dansent leur vie.

C’est beau – tellement beau que j’ai envie de faire agrandir toutes les photos et de décorer mes murs avec !

Petite sélection (réalisée sans trucages) !

53552_438300822076_6976176_o.jpg

67684_446579982076_2571015_n.jpg

Aisha_Mitchell_2.jpg

Dancers-Among-Us-at-Joe-Coffee-Kile-Hotchkiss33.jpg

Dancers-Among-Us-in-Sarasota-Danielle-Brown62.jpg

Et celle que je trouve la plus belle – sans pouvoir expliquer pourquoi.

Dancers-Among-Us-in-Chicago-Kara-Lozanovski.jpg

Le Site | Le Facebook | Le Blog | Le Twitter

Behind Closed Doors | A Rural Detour | Chicago | From East to West | New Heights | From Dawn Til Dusk |
Et plein d’autres sur le site !

 

Marilyn, Elvis, le prince William et moi – Lucy Anne Holmes

Titre : Marilyn, Elvis, le prince William et moi
Titre VO : (Un)like a Virgin
Auteur : Lucy Anne Holmes
Editeur : Plon

Marilyn, Elvis, le Prince Harry & Moi

4ème de couverture : Gracie Flowers a tout pour plaire. Un mètre soixante de charme, d’humour et de tendresse. Rien ne lui résiste : avec sa gouaille et son coeur tendre, elle ferait fondre un iceberg. Enfin, jusqu’au jour où le job qu’elle voulait lui passe sous le nez, son indéboulonnable petit ami la largue du jour au lendemain, sa mère est menacée d’expulsion… Ce jour-là, Gracie Flowers se déchaîne pour s’en sortir avec les honneurs, car elle a surtout un sacré caractère, des rêves, et une voix de sirène qui devrait bientôt résonner hors de sa salle de bain…

Lecteur, si comme moi tu veux lire un roman léger, tendance chick-lit, qui permettra à ton cerveau de se mettre en pause… passe ton chemin !

Avec un tel titre, une telle couverture et un tel résumé, c’est exactement ce à quoi je m’attendais, c’est d’ailleurs pour ça que je l’ai choisi sur Babelio (ça, plus – bien évidemment – le fait que l’histoire se passe à Londres). Sauf que ah !, rien à voir.

Déjà, Gracie n’est en rien comparable aux héroines chick-lit qu’on a l’habitude de rencontrer : elle ne cherche pas le grand amour (elle l’a depuis 10 ans !)(enfin, jusqu’au jour où il part au Canada), elle n’est pas une shopping addict (elle n’a jamais fait d’emprunt et devient malade rien que d’y penser) et ne travaille ni pour un magazine de mode (ou autre), ni pour un journal – non, elle est agent immobilier. Oh et puis : Gracie ne sait pas mentir mais elle sait très bien chanter.

Bref, Gracie voit la vie en rose ! Enfin, jusqu’à ce certain jour où une certaine promotion lui passe sous le nez à cause d’un certain type. Son plan en 5 ans s’effondre… Pour ne rien arranger, son copain se comporte bizarrement, sa mère ne paie pas ses factures, et elle n’a toujours pas eu ses règles… Et d’un coup, le rose, elle ne voit plus très bien ce que c’est comme couleur.

Gracie est une fille vraiment adorable à laquelle on peut s’identifier. Forte et confiante en elle au début, elle va au fil des pages se révéler pleine de doutes. La suite d’évènements désastreux va permettre à Gracie d’ouvrir les yeux et de voir autrement ce qui l’entoure. Elle va ainsi renouer avec de vieux rêves, se rapprocher de sa mère, retomber (vraiment) amoureuse et même se trouver un frère.

Marilyn, Elvis, le prince William et moi c’est une histoire de rêves et de désillusions, d’espoir et de malchance, d’amour et de mort, de plans en 5 ans et de musique. De fait, la musique a une place majeure dans le roman : les parents de Gracie étaient danseurs de salon professionnels, et son père, Camille, ne vivait que pour la musique. Dès son plus jeune âge, il a fait écouter les plus grands artistes à sa fille, et Gracie aimait tellement ces découvertes matinales, qu’elle avait décidé de devenir chanteuse – elle a même passé et gagné plusieurs concours de chants !

Lucy Anne Holmes a su eviter les stéréotypes et écrire un roman sensible qui vous fera rire (et parfois pleurer pour les plus sentimentales, certains passages sont déprimants) et voyager entre Londres et le Pays de Galles. Les personnages secondaires ont autant d’importance que les principaux et sont tout aussi touchants, l’intrigue et le dénouement sont plutôt inattendus (dans le sens : loin des codes du genre), et les nombreuses références musicales rendent le tout encore plus plaisant.

Sans pour autant être un coup de coeur, Marilyn, Elvis, le prince William et moi fût une belle découverte qui m’a fait passer un très bon moment – même si ce moment fût un peu gâché par la traduction.

D’où mon conseil : lisez-le en anglais. La traduction fait mal. Très mal. Ce n’est pas « mal » traduit mais les choix de traduction laissent fortement à désirer. Imaginez donc : pour une lecture plus facile, la traductrice a décidé de convertir toutes les sommes. En clair, Gracie parle en euros alors même qu’elle est au Royaume-Uni. C’est prendre les lecteurs pour des idiots, je trouve. Surtout quand on voit que même dans les romans jeunesses les traducteurs ne convertissent rien (si besoin, ils mettent une note de bas de page). Autre chose qui fait mal : les équivalences culturelles. Souvent, pour une meilleure compréhension, il arrive que le traducteur doivent trouver un équivalent français à un marque ou un magasin. Mais dans ce cas, il faut garder une cohérence avec le texte original : il n’y a ni Tati, ni Castorama à Londres bon sang ! Qu’en France on ne connaisse pas Primark ou Top Shop très bien, mais que le nom du magasin devienne Tati ou Castorama là, NON !
Et puis ne parlons même pas du titre : Elvis et le prince William sont mentionnés une fois, et je ne pas sûre d’avoir lu « Marilyn » quelque part…

Café givré – Suzanne Selfors

Titre : Café Givré
Titre VO : Coffehouse Angel
Auteur : Suzanne Selfors
Editeur : Flammarion (Tribal)

Café Givré

4ème de couverture : « Vous croyez aux signes ? La foudre qui frappe une voiture dont vous sortez à l’instantt, un chat noir qui traverse votre chemin… Vous voyez ce que je veux dire ? Le hasard, peut-être. Moi, je n’y ai jamais cru, à ce genre de trucs. Avant de le rencontrer, lui » Chez Anna est un petit café où le temps s’est arrêté. Katrina y vit paisiblement avec sa grand-mère. Jusqu’au jour où la magie et la poésie s’immiscent dans sa vie.

L’histoire se passe à Nordby, un village scandinavien purement fictif, mais librement inspiré de la vraie ville de Poulsbo (Washington). On y suit Katrina, 16 ans, lycéenne sans talent si ce n’est servir les clients du café de sa grand-mère Anna et faire la conversation aux plus agés. Elle n’a peut-être pas de talent, mais une grande qualité : sa gentilesse. Aussi, lorsqu’un matin avant l’ouverture du café elle voit un jeune homme recroquevillé contre la porte, elle n’hésite pas à lui offrir une boisson chaude et des douceurs – et ce, même si ce type l’effraye un peu… Qu’il soit un psychopathe ou un simple sans domicile, il fait froid dehors, tout le monde devrait avoir droit à un café.

Elle découvrira le lendemain que ce jeune homme n’était ni un psychopathe, ni un sans domicile, juste… un ange. Un messager pour être précise – plus Hermès qu’ange en fin de compte. Malcolm (c’est le nom de l’ange), pour la remercier de sa gentilesse, lui offre ce qu’elle désire le plus au monde. Richesse, célébrité… tout ce qu’elle veut !

Sauf que Katrina est une jeune fille intelligente et réaliste, et elle sait très bien que les grains de cafés enrobés de chocolat ne l’aideront pas à remettre à flots le café de sa grand-mère qui fait de moins en moins de recettes depuis l’ouverture du Java Heaven et ses cafés bios (?) et que le chocolat ne l’aidera pas à réaliser ses rêves.

Mais d’ailleurs, quels sont ses rêves ? Voilà un peu la trame principale du roman : Katrina et ses reflexions sur l’avenir. Vous saviez vous, ce que vous vouliez faire de votre vie à la fin du lycée ? Non ? Moi non plus (encore maintenant je n’ai aucune certitude !). Ses meilleurs amis ont leur avenir tracé : Vincent sera nageur professionnel et Elisabeth vivra de ses nombreux talents artistiques. Mais Katrina, pour quoi est-elle faite ? Cette question, on se l’est tous posée, et c’est ce qui rend ce roman si sympathique : on peut facilement s’identifier à Katrina – qu’on ait 17 ans ou 23 ans.

L’arrivée de ce messager en kilt (oui, Malcolm porte un kilt) va bouleverser la petite vie (pas si) tranquille de Nordby – pour le meilleur et pour le pire. Certains habitants voient le passé les rattraper, d’autres voient l’avenir se dérouler devant leurs yeux, il y a des accidents de voiture, un rat géant, des amitiés brisées, des amours contrariés, des rêves réalisés…

La première chose qui me vient à l’esprit pour décrire le roman est « tout doux ». Il se dégage pendant tout le roman un sentiment de « douceur « et de plénitude, avec ce cadre chaleureux (le café donne envie d’y passer ses journées, la ville d’y vivre) et ses personnages vraiment touchants (j’ai énormément d’affection pour Malcolm, l’ange-messager qui se balade en kilt et croule – littéralement – sous de lourdes responsabilités).

Café Givré de Suzanne Selfors est une petite merveille de roman, où se mêlent café, messagers, pardon, recherche de soi, espoir, amitié et amour bien sûr. En résumé, voilà un Café Givré tout à fait délicieux et que je recommande vivement de goûter !

The Underground New York Public Library.

J’ai découvert ce site (Tumblr pour être précise) il y a quelques jours, via le Pinterest du National Theatre Bookshop et il est tellement génial qu’il mérite un billet à lui tout seul. (And I’m on Pinterest now. Pinterest are cool)

Ici, nous avons L’Inconnu du métro. A New-York ils ont la « Underground Public Library« . Le principe : photographier les passagers qui lisent dans le métro et ainsi partager leur lectures. Tout simplement. Et pourtant, il fallait y penser. Ourit y a pensé. Et c’est beau.

NYL8.png

Je suis une adepte de la lecture dans les transports, je ne vais jamais nulle part sans un livre et il m’est déjà arrivé de noter des références aperçues ici et là. Mais j’aime aussi lire par dessus l’épaule de mon voisin dans le métro/bus/train, voire de même de me contorsionner pour lire la 4ème de couverture ou tout simplement apercevoir la couverture. Parfois, je n’ai pas envie de lire, alors j’observe les autres passagers et admire ceux plongés dans un livre.

Un internaute a d’ailleurs posté un commentaire qui résume bien cela :

« I’ve loved your blog from the very first photograph I saw on it. The way you capture a person so immersed, so entangled in the written word. That is a beautiful thing. Thank you, so much, for what you do. »

(J’ai aimé votre blog dès la première photo que j’ai vu. La façon que vous avez de capturer une personne tellement plongée dans sa lecture, tellement absorbée par les mots écrits. C’est vraiment beau. Merci, beaucoup, pour ce que vous faites.)

Et c’est tellement ça ! Les gens sont tellement absorbés par leur livre que plus rien n’existe autour d’eux, ils ne se rendent même pas compte qu’ils sont pris en photo. Mais ce que j’aime encore plus dans ces photos, c’est les contrastes qu’on peut observer : entre les personnes qui lisent et celles qui s’occupent de leur téléphone, entre les romans que les gens lisent et entre la personne et le roman qu’elle lit.

Quelques photos que j’aime (cliquez dessus pour savoir les titres)

NYL2.png

NYL3.png

NYL4.png

NYL5.png

Et ces deux dernières. Parce c’est tout à fait moi : je lis en marchant, en montant et descendant les escaliers.

NYL6.png

NYL7.png

Le Tumblr. Le Flickr. Le Twitter. Le Facebook.

© Ourit

Dis-moi que tu m’aimes – Francisco de Paula Fernandez

Un auteur espagnol, c’est tellement rare dans la littérature jeunesse (éditée en français) que je n’ai pu refuser la proposition de le découvrir !

Titre : Dis-moi que tu m’aimes
Titre VO : Canciones para Paula (vachement plus cool comme titre)
Auteur : Francisco de Paula Fernandez
Edition : Wiz (Albin Michel)
Tome : 1/3

Dis-moi que tu m'aimes

4ème de couv’ : Aujourd’hui, le coeur de Paula bat à tout rompre. Enfin, elle a rendez-vous avec lui. Ils se parlent depuis des semaines (je dirai même plus : 2 mois!) sur Internet, c’est comme s’ils se connaissaient déjà. Elle s’installe au café, savoure un caramel macchiato et attend, attend… Quand il se passe quelque chose de follement romantique qui va changer sa vie…

Dis-moi que tu m’aimes est typiquement le genre de romans que j’évite : mielleux, dégoulinant de bons sentiments, une héroine (pas) normale dont tous les garçons sont amoureux, des « mon chéri/ma chérie » et des « je t’aime » à tout va… Bref, le genre de choses que je n’accepte que dans les mangas.

Malgré tout, j’ai lu les 634 pages qui constituent le roman relativement vite (2 jours et demi, sachant que je travaillais le week-end). Pourtant, j’ai peiné au début. Les 100 premières pages ont eu du mal à passer, mais finalement, je me suis laissée prendre au jeu car le style de l’auteur me plaisait bien et surtout, je me suis attachée aux personnages – et moi, du moment que j’aime les personnages, je vais jusqu’au bout.

Dis-moi que tu m’aimes est un chassé-croisé amoureux sous le soleil de Barcelone. Le personnage principal est Paula et autour d’elle gravitent des amies, des garçons, des stars. En tout, on a une bonne dizaine de personnages : Paula, Angel, Alex, Marco, les Dragibus (Cris, Diana, Miriam), Irène (la demi-soeur d’Alex), Katia – auxquels s’ajoutent les parents de Paula et sa petite soeur, le patron de Angel, l’élève d’Alex et la soeur de Katia.

Avec autant de personnages, il y aurait de quoi perdre la tête. Heureusement, Francisco de Paula Fernandez (que nous appelerons dorénavant « l’auteur »), a eu l’intelligence de faire des paragraphes distincts (voir des chapitres) pour chacun des personnages, introduits à chaque fois par une courte phrase du style « Ce même matin de mars, ailleurs en ville » et quand on passe à un autre personnage : « Ce même matin de mars, un peu plus tard, quelque part en ville ». J’approuve au plus haut point cette façon de faire que je trouve vraiment bien pensée !

Comme je le disais, je me suis attachée aux personnages. Cependant, pas à tous les personnages. Pour être franche, Paula et Angel m’exaspèrent. Ni l’un, ni l’autre ne savent ce qu’ils veulent, et les passages entre eux sont bien trop niais pour moi. De son côté, Katia possède, certes, un gros capital sympathie avec ses cheveux roses, mais n’en reste pas moins un peu trop chouineuse à mon goût.

Non, moi, mes préférés, ce sont Alex, l’écrivain, Mario, l’amoureux transi, et Diana, l’amoureuse transie. Pourquoi ces trois là ? Parce qu’ils voient plus loin que les apparences, ne passent pas leur temps à se morfondre (Mario est l’exception qui confirme la règle), qu’ils sont les moins stéréotypés et ceux qui ont le plus de « profondeur ». J’admire tout particulièrement Diana qui arrive à mettre ses émotions de côté et reste une amie fidèle jusqu’au bout, même lorsqu’elle apprend la vérité au sujet de Mario et Paula. J’aime beaucoup Miriam aussi ! La meilleure amie grande gueule qui (contrairement à la coutume), ne passe pas son temps à embêter son frère et n’hésite pas à montrer qu’elle tient à lui. Irène me plait bien aussi, mais j’espère que par la suite, l’auteur lui donnera un semblant de vie (ou au moins, qu’elle arrête de répéter inlassablement les mêmes paroles)

Car oui, il y a une suite ! Même deux : Dis-moi que tu m’aimes s’avère être une trilogie. D’ailleurs, lorsque j’ai tourné la 634ème page, je suis restée perplexe devant mon livre. Je me suis demandé quelques instants s’il ne manquait pas des pages vue la fin abrupte que j’avais devant moi. Mais non, il y a une suite ! Tout n’est donc pas perdu pour mon top 3 ! C’est d’ailleurs l’un des points forts du roman : on ne sait jamais à quoi s’attendre côté coeur, mais on est curieux, alors on tourne les pages sans peine parce qu’on veut savoir – qui l’emportera dans le coeur de Paula, qui abandonnera la partie, qui gardera de l’espoir et qui passera à autre chose.

Un petit reproche cependant : la belle ville qu’est Barcelone n’est malheureusement pas assez mise en avant. L’histoire se passe à Barcelone, mais pourrait tout aussi bien se passer dans n’importe quelle autre ville du monde, on ne le saurait pas tellement il y a peu de références. C’est dommage: j’aime voyager pendant mes lectures.

Dis-moi que tu m’aimes est un roman qui ravira sans aucun doute les plus romantiques d’entre vous. Le style vivant de l’auteur, les personnages attachants, et l’atmosphère légère et chaleureuse qui se dégage en font un roman des plus divertissants. Idéal pour lire au bord de l’eau !

Et voilà le lien du site officiel du roman (en espagnol), où vous pouvez en apprendre davantage sur le roman, les personnages et sur comment une histoire commencée sur un blog finie en livre.