Kaleb (Saison 1) – Myra Eljundir

Kaleb 1

 

Titre : KalebSaison 1
Auteur : Myra Eljundir
Editeur : Robert Laffont/Collection R
Tome : 1/3

Résumé : A 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connait mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu’on ne peut s’empêcher de l’aimer. A la folie. A la mort. Sachez que ce qu’il vous fera, il n’en sera pas désolé. Ce don qu’il tient d’une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu’au jour où sa propre puissance le dépasse et où tout bascule… Mais que peut-on contre le volcan qui s’éveille ?

Il y a un avertissement sur la 4ème de couverture : « Déconseillé aux âmes sensibles et aux moins de 15 ans ». J’approuve entièrement cet avertissement !

Si je devais décrire le roman de Myra Eljundir en trois mots, je dirais sans hésitation : violent, dérangeant, hypnotique.

Violent parce que Kaleb est violent. Il ne comprend pas ce qui se passe à l’intérieur de lui, mais il sait de quoi il est capable grâce à son « don ». Kaleb ne doit rien à personne et n’a rien à perdre, alors il profite de son don. Pour son plaisir personnel. Egoiste ? Possible. Ingrat ? Probable. Mais surtout, incapable de contrôler ses émotions et d’établir une frontière entre bien et mal, tellement il est grisé par son pouvoir. Les gens sont à sa merci, il peut leur faire faire tout ce qu’il veut, leur vie est entre ses mains.

Dérangeant parce qu’on ne sait pas comment réagir. Doit-on condamner tous les actes de Kaleb ou peut-on accepter le fait qu’on le comprend malgré tout ? Parce que c’est bien ça le plus dérangeant : au fond, ses actes sont compréhensibles. Les quelques fois où Kaleb a décidé d’utiliser son don pour faire quelque chose de bien, cela s’est retourné contre lui. Plus les pages tournent et plus Kaleb découvre qu’il n’a vécu jusqu’à présent qu’une vie de secrets et de mensonges. Ses actes restent condamnables, mais compréhensibles. Etre empathe, c’est un don mais aussi un malédiction : il ressent les émotions de tout ce qui l’entoure – il est même capable de ressentir les derniers instants d’un animal rien qu’en touchant un morceau de viande. De quoi devenir fou et perdre tout contrôle de soi.

Hypnotique parce qu’on tourne les pages sans s’arrêter. Il y a deux histoires en même temps : celle de Kaleb qui découvre qui il est et celle du Colonel et de la Cause et du pourquoi il veut homicider Kaleb à tout prix. A chaque fin de chapitre, on veut savoir ce qu’il se passe après, on veut savoir quel va être le comportement de Kaleb, on veut savoir qui est ce personnage, s’il a un rapport avec Kaleb et on veut savoir le pourquoi du comment. Les informations sont distillées au compte-goutte, et même si quelques point sont prévisibles, dans l’ensemble, on ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre.

Une intrigue efficace, un style prenant, des personnages marquants – voilà un roman bien atypique et qui ne laissera personne indifférent !

[Interlude musical] Sail – Awolnation

Je reviens, petit à petit, et avec de nouvelles idées en tête. Mais en attendant, un peu de musique.

Il ne s’est pas passé un jour au Portugal sans que je n’entende cette chanson à la radio. Je ne sais pas si le groupe est connu par ici (la vidéo date de février 2011 et pourtant, ce n’est que maintenant que je découvre)(mieux vaut tard que jamais certes, mais tout de même !)(heureusement que la radio portugaise est là pour m’aider à refaire ma culture) mais une chose est sûre, leur musique ne laisse pas indifférent.

 

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Comment traverser la Manche ?

Difficile de dire qu’un moyen de transport est meilleur qu’un autre car beaucoup trop de facteurs différents entrent en jeu : votre point de départ, votre point d’arrivée, le nombre de Britons en devenir etc etc… Sur ce point, je ne peux vraiment pas vous conseiller, juste partager quelques réflexions sur chacun des transports ! (tous testés, excepté l’avion)

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(suite…)

Ailleurs.

Gens 2.0 (et autres), au cas où vous vous posiez la question, non, le blog n’est pas abandonné. C’est juste moi qui suis occupée ailleurs : en juillet, je travaillais la journée et je faisais des crêpes party le soir – pas le temps de poster. En août, je suis à 1400km, dans un coin perdu que même Google maps ne connait pas, où les 3 salles de ciné et le cybercentre ont fermé et où je ne capte la 3G que chez ma grand-mère ou bien en fin de journée, dans la chambre à l’étage – pas moyen de poster.

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La vue depuis la chambre. Je suis sûre qu’au fond, on voit l’Espagne.

Mais ça ne me dérange pas. J’avais besoin de faire une pause 2.0, d’être loin de toutes les monomanies ambiantes et de toutes ces choses qui arrivent à me faire envie et à m’insupporter à la fois. Besoin aussi de réfléchir aux prochains billets et à l’autre idée de blog qui me tient à coeur et que j’espère finaliser à la rentrée.

Je n’ai pas encore retrouvé la motivation pour poster par ici (profitez d’ailleurs de ces mots, pas sûr qu’il y ait un autre billet avant la fin du mois) mais ça viendra. Peut-être quand j’aurai fini Coffee Prince (Gong Yoo is love). Ou pas. Quand j’en aurais envie, tout simplement. Comme maintenant : il est 00h41 heure locale, j’ai allumé Patch pour lire vite-fait mes mails et vérifier deux-trois trucs avant d’oublier (encore), et me voilà qui clique sur l’icone Hautetfort.

Pourquoi j’ai cliqué ? Je ne sais pas. Une soudaine envie de dire bonjour, de dire que j’ai (enfin) terminé Once Upon A Time et que j’ai (enfin) regardé Great Expectations (et je suis déçue malgré mon amour pour Douglas Booth), ainsi que Killing Bono (qui est encore mieux ce que je pensais) ; j’ai lu des livres qui font pleurer ; j’ai fait des cupcakes plutôt pas mal et décoré un gâteau d’anniversaire comme les pros ; j’ai pris la voiture toute seule ; j’ai converti ma soeur aux séries coréennes ; j’ai perdu mes cheveux, j’ai bronzé de partout, et bien sûr, j’ai acheté des carnets, des vêtements et des chaussures (mais toujours pas de sac). Oh, et j’ai vu le soleil se lever et se coucher depuis ma fenêtre. 

Aujourd’hui, c’est sortie en famille avant un triplé de concerts gratuits et le feu d’artifice géant mardi soir. On s’ennuie souvent, mais on trouve tout de même de quoi s’occuper par ici.

Si ce n’était pour la fac et Wentworth, j’y resterai bien dans mon coin perdu moi.

[Interlude musical] Umbrella – The Baseballs

C’est fou comme quand on est en vacances, on a encore moins de temps/de motivation pour faire les choses… Je vous dis pas le nombre de billets qui attendent que je les termine (en vrac : sur City Hunter, sur Kaleb de Myra Eljundir, sur The Crimson Petal and the White, sur des mangas…) mais je n’arrive tout simplement pas à m’y mettre… Ca viendra. Un jour. Mais pas demain, parce que demain je vais à OXFORD !! J’ai plein de choses à voir, à faire, à manger…

En attendant, je vous laisse avec ma découverte d’hier soir (merci Pandat adoré) : The Baseballs !

Et The Baseballs c’est quoi ? Un groupe de trois allemands spécialisé dans les reprises version « Rockabilly » ! Autrement dit : ils prennent des chansons hyper connues et en font un « Back to the Fifties » !!!!

Et ça marche nickel. Je suis FAN !

Ils ont fait pas mal de reprises déjà, mais je vous en mets une seule, plutôt d’actualité…


S
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Bon, en fait, je ne résiste pas à l’envie de vous en mettre une autre !