Fiche d’identité :
Titre : Slumdog Millionaire
Réalisé par : Danny Boyle
Avec : Dev Patel, Mia Drake, Freida Pinto, Anil Kapoor…
Résumé (Allociné) : Jamal Malik, 18 ans, orphelin vivant dans les taudis de Mumbai, est sur le point de remporter la somme colossale de 20 millions de roupies lors de la version indienne de l’émission Qui veut gagner des millions ? Il n’est plus qu’à une question de la victoire lorsque la police l’arrête sur un soupçon de tricherie. Sommé de justifier ses bonnes réponses, Jamal explique d’où lui viennent ses connaissances et raconte sa vie dans la rue, ses histoires de famille et même celle de cette fille,Latika, dont il est tombé amoureux et qu’il a perdue. Mais comment ce jeune homme est-il parvenu en finale d’une émission de télévision ? La réponse ne fait pas partie du jeu, mais elle est passionnante.
Dans The Darjeeling Limited, Wes Anderson a montré le bon côté de l’Inde, Danny Boyle montre celui qu’on aurait aimé ne pas connaître : la pauvreté dans les « slums », la corruption, la violence…
Mais bizarrement, ce n’est pas ce qui m’a le plus touché dans le film. J’avais à des moments de la peine pour Jamal, mais je savais qu’il s’en sortirait. Le titre du livre c’est Les fabuleuses aventures d’un indien malchanceux qui devint milliardaire , mais je ne l’ai trouvé ni chanceux, ni malchanceux, pour moi il est juste courageux….et amoureux. Mais je n’en dirais pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise J
L’alternance jeu télévisé/flashback nous emporte du début à la fin, et on ne voit pas le temps passer, à tel point que lors de la dernière scène ma première réaction a été « Déjà ?! » et ma seconde réaction « Encore ! » .Comme pour Pénélope à peine terminé, j’avais envie de le revoir. On passe par toutes les émotions : rire, larmes, dégoût, colère, et dès le début on s’attache à ces « pouilleux » qui n’abandonnent jamais. Surtout Jamal. A l’âge de 13 ans, il était tout seul, il avait perdu sa mère, son frère et Latika avaient disparus, mais jamais il n’a baissé les bras.
Si on me demandait de qualifier Slumdog Millionaire en 1 mot, je dirais sans hésiter « parfait ». Car j’ai beau me creuser le cerveau à la recherche de points négatifs, je n’y arrive pas.
Et n’ayant pas lu le livre, je ne peux pas faire de comparaison. Et c’est tant mieux, je pense que je n’aurais pas autant apprécié le film sinon. Quand je regarde une adaptation de livre, j’ai tendance à faire la comparaison entre les deux, je me focalise sur ça, et ça fait qu’au final je ne fais presque plus attention au film en lui-même ! A partir de maintenant, j’ai décidé de (re)lire les livres après le film !
Bref, revenons à nos moutons.
Les acteurs sont parfaits et fabuleux, surtout les enfants jouant les rôles de Jamal, Salim et Latika à 8 ans. Danny Boyle a bien fait d’aller chercher ces graines d’acteurs dans les bidonvilles qu’il cherchait justement à filmer : ils ont joué avec talent et naturel. La plupart du temps, les enfants acteurs ont du mal à être « naturels », là on aurait pu croire qu’ils étaient filmés pour un documentaire. Sans doute parce qu’ils ne jouaient pas vraiment un rôle. Ils faisaient ce qu’ils font tous les jours, les lieux de tournage étant leurs propres bidonvilles.
Côté musique, dès que je suis rentrée chez moi, je suis partie à la recherche de la bande son.. Il y a des films où il n’y a quasiment pas de musique (Half Nelson par exemple), ça fait qu’à des moments on s’ennuie un peu et d’autres films où la musique est tellement présente que ça devient énervant. Dans Slumdog Millionaire la musique est parfaitement dosée, elle est présente dans les moments qu’il faut. Le Golden Globe de la meilleure bande originale était amplement mérité ! Je suis une piètre critique musicale, alors ne me demandez pas d’expliquer pourquoi j’aime cette BO sinon je vous répondrais comme Jamal : « Just because ».
Ainsi que ceux pour le meilleur film dramatique, meilleur réalisateur et meilleur scénario. Pour une fois je suis d’accord avec les critiques : « Slumdog Millionaire est un feu d’artifice visuel et sonore » (tiré de « Studio Magazine » ).
A voir et revoir au plus vite !
Et à écouter tout de suite !