My life in film [BBC – 2004]

My life in film est une mini-série créée par Mark Chappell et diffusée en 2004 sur BBC Three (puis sur BBC Two). Et c’est une des séries les plus drôles que j’ai regardé ces dernières années (il faut dire aussi que je regarde peu de séries humoristiques…)

My life in film c’est l’histoire de Art : apprenti scénariste et réalisateur de films à petit budget. Art est un génie. Mais à part lui, personne ne l’a encore remarqué. Aussi, en attendant de voir un jour son génie reconnu et de pouvoir alors réaliser ses propres films, il travaille dans un petit cinéma avec son meilleur ami Jones. Comme si être un génie méconnu de tous ne suffisait pas, Art voit un autre problème se profiler à l’horizon : Beth, la petite copine de Jones – et par extension, son ennemi : elle éloigne Jones de Art. Quelle horreur ! Surtout que Art est allergique à Beth…


« You’re a PART of me, Jones. If you’re not with me, I’m like a cry in a canyon… with no echo. »

La série ne comporte que 6 épisodes d’une vingtaine de minutes. Chaque épisode fait référence a un film connu (Top Gun, Rear Window, The Shining, Shallow Grave, 8 1/2, Butch Cassidy and the Sundance Kid) mais de façon détournée. Ainsi, dans l’épisode Shallow Grave, ce n’est pas leur nouveau colocataire qui meurt, mais le poisson rouge de la voisine – Jones sera alors chargé de l’enterrer. Dans Rear Window, tout comme dans le film de Hitchcock, Art pense que la voisine d’en face a été assassinée par son mari. Dans Butch Cassidy and the Sundance Kid, Art et Jones fuient la ville lorsqu’ils sont poursuivis par des types à qui ils doivent de l’argent.

Bien évidemment, les choses ne sont jamais ce qu’elles semblent, et nos deux héros passent leurs journées à se faire des films (c’est le cas de le dire) et à exagérer tout ce qui leur arrive.

Au casting, on retrouve Kris Marshall, Alice Lowe et Andrew Scott. Et ils sont tous les trois vraiment géniaux.

Kris Marshall est Art, le type super sérieux, qui croit à fond à son génie et ne serait rien sans son ami Jones. Alice Lowe joue Beth, la copine terre-à-terre de Jones et dotée d’une patience sans bornes quand il s’agit de Art (et puis, Jones et elles sont tellements choupinets !). Et Andrew Scott donc, aka Jones, le meilleur ami et colocataire de Art, et le type le plus adorable qu’il m’ait été donné de voir. Andrew Scott prouve une fois encore qu’il peut jouer dans tous les registres, et Jones est le genre même du comique que j’adore : il dit et fait les choses sur un ton des plus sérieux. Il est parfait.

Chaque épisode est un concentré de bonne humeur qui vous fera rire aux larmes (l’épisode The Shining !) et dont vous aurez envie de ressortir les répliques à la moindre occasion (Le « I had a goldfish once » de Jones tout particulièrement). Une série « independent and low-budget » en hommage au cinéma et qui ravira les amateurs de films classiques (tout autant que les fans d’Andrew Scott.)

Petit florilège : (mais qui rend encore mieux avec le son et l’image)(surtout l’image)

Shallow Grave :

  • Art: Oh my god ! We fed it to death
  • Jones: … I didn’t feed it once…
  • Beth: Me either
  • Art: .. Oh my god ! We starved it to death!

Butch Cassidy and the Sundance Kid :

  • Art: It’s all right, we can fix it up. (= la porte de la caravane)
    Jones: What with? We don’t have any money.
    Art: We’ll open a student bank account. Three student bank accounts, that’s three hundred quid right there.
  • Beth: You have to have an address to open a bank account so they can post your pin number…
  • Jones: Even if we did have an address, we don’t have a letterbox. We don’t even have a door to put the letterbox in!

Rear Window :

  • Jones: I’ve got to call the police.
  • Art: The police?
  • Jones: It’s too late for an ambulance. He buried her in the back garden then put down the patio to cover it up.
  • Art: What proof do you have?
  • Jones: Art, trust me, I’ve seen this before.
  • Art: You have?
  • Jones: Remember my tortoise?
    ———-
  • Jones: It’s just I’m not sure if she understands why you and me… We have to do everything together…
  • Art: You think I do?
  • Jones: You don’t?
  • Art: No more than I can explain why Butch Cassidy never left the Sundance Kid or Bonnie stayed with Clyde – but look what happened to them. We are the same, Jones. We don’t have a choice. We are independent low-budget film makers. This is what we do. We live together. Suffer together. Watch TV together.
  • Jones: It makes sense when you say it but when I try to tell Beth…
  • Art: She doesn’t understand.
  • Jones: No, she doesn’t.
  • Art: How can she? We are artists ! Nobody has to understand

Il n’y a malheureusement pas de DVD de la série mais vous pouvez facilement regarder les épisodes sur Youtube

Et je ne résiste pas à l’envie de vous mettre celui-là… (ou quand la scène de volley de Top Gun devient un match de ping-pong)

6 Comments

  1. L’avantage c’est que ça peut se regarder sur ordi aussi bien que sur iPad ^^ J’espère que tu aimeras autant que moi !

  2. C’est super très drôle oui ^^ Je ne te raconte pas mon état pendant l’épisode « hommage » à Shining !!
    Et non il n’y a pas de version sous-titré – remercions déjà internet de pouvoir avoir les épisodes tout simplement !
    Moi aussi ! Jones est vraiment un phénomène ^^

  3. J’en doute : ça ne passe plus à la télé, et il n’y a même pas de DVD.. mais tu peux facilement les trouver sur Youtube ! (c’est en plusieurs parties, mais ça ne dure pas très longtemps donc c’est gérable)
    Plus « normal » je ne dis pas, mais plus « comique » c’est certain ^^

  4. Oh, c’est une série pour moi, j’adore les trucs cinéphiles ! Je l’inscris dans ma liste de « à voir » !

  5. Ca a l’air super et très drôle. Dommage qu’il n’y ait pas de DVD, ou de version sous-titrée même en anglais sur Youtube (enfin je ne l’ai pas trouvée s’il y en a une ^^)
    J’aime beaucoup le gif de fin ^^

  6. 🙂 J’espère que ça passera un jour chez moi! Bref ça l’air bien prometteur! Et puis moi qui ne connaissais pas Andrew Scott avant Sherlock, je trouve amusant de le voir dans un rôle plus « normal » (si on peut dire ça!)

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