Jane Eyre – Charlotte Brontë

J’ai fini ma relecture du livre avant hier.
Relecture car je l’avais déjà lu il y a quelques années, mais il est au programme de mon cours de littérature.
De tous les livres que j’ai du lire pour les cours, c’est le seul que j’ai lu avec joie et passion !

Jane Eyre, quand on le commence, difficile de s’arrêter ! J’avais oublié combien j’aimais la manière d’écrire de Charlotte Brontë. Elle ne tombe jamais dans le sentimentalisme : elle a fait de Jane une héroïne forte, téméraire, intelligente, qui n’a pas grand chose à perdre, mais bien tout à gagner !

J’admire Jane. Même dans les pires moments, quand elle croit que la fin est proche, elle tient bon. Elle est… forte. Je sais, je me répète mais c’est vrai. J’aime sa manière d’être, sa façon de parler, sa timidité qui en fait ne l’est pas.
J’aime Jane car elle est partie de rien et est arrivé à tout. Et tout ça, par la force de sa volonté. Jamais elle ne s’est laissée abattre, jamais elle ne s’est découragée, et les rares fois où ça lui arrivait, ça ne durait pas bien longtemps ! Jamais je n’ai eu l’idée de la plaindre, je savais qu’elle arriverait à s’en sortir, que c’était juste un mauvais moment à passer.

Quant à Rochester, jamais je ne l’ai trouvé distant ou froid. Il a un caractère particulier, mais comme Jane, c’est parce qu’il a subit de nombreuses épreuves par le passé. J’aime son côté « vulcanien », ses sautes d’humeur, ses questions bizarroïdes. On ne sait jamais à quoi s’attendre avec lui, ça le rend intéressant à étudier et à observer et Jane s’en donne à cœur joie !
Et puis, c’est un très bon acteur et un calculateur : mention spéciale au passage où il utilise Blanche pour rendre Jane jalouse et ainsi être sur de ses sentiments.
Rochester sous ses airs de « Vulcain » est un homme torturé, amoureux, romantique (voyez ses déclarations d’amour à Jane), qui ne se croit pas supérieur aux autres car plus fortunés : Jane et lui étaient égaux, il ne cesse d’oublier qu’elle n’est « que » gouvernante.

J’aime beaucoup la relation entre Jane et Rochester. Au départ, la curiosité s’installe entre eux : ils ont chacun une forte personnalité qui, comme je l’ai déjà dit, sont vraiment intéressante à étudier. C’est ce qui se passe entre eux : ils sont curieux, ils se cherchent, se découvrent, essaient de percer à jour les sentiments de l’autre… Et au fur et à mesure qu’ils s’observent, des sentiments amoureux naissent entre eux. Et ce qui au départ était un défaut devient leur plus grande qualité.
Rochester a été le premier à tomber sous le charme, et selon moi, c’est arrivé dès qu’il l’a rencontré dans le bois. Dès le début, il a été attiré par elle, elle était différente de toutes les demoiselles autour de lui, son esprit est à la hauteur du sien, il sent qu’il a trouvé quelqu’un avec qui parler, et qui le comprend.
Les sentiments amoureux de Jane sont venus plus tard, quand elle a commencé à voir que Rochester s’intéressait à elle. A partir de ce moment, elle a porté un tout autre regard sur lui. Et chaque fois que ce dernier ne faisait pas attention à elle, ses sentiments se renforçaient.

Le livre est parfait en tout point, l’histoire est cohérente du début à la fin. Mais j’avoue tout de même avoir un peu de mal avec le passage où Jane découvre comme de par hasard que les membres de la famille qui l’a si gentiment recueillie sont ses cousins ! Je trouve ça un peu « fort » on va dire. Qu’ils connaissent ses cousins passe encore, mais qu’elle soit tombée pile-poil chez eux, j’ai eu peu de mal à m’y faire. Mais bon, faut se dire que Dieu est derrière tout ça…

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