Elric : Les Buveurs d’Âmes – F.Colin et M.Moorcock

Je vous avais parlé il y a quelques temps de ce nouveau roman de Fabrice Colin. Et bien 1 mois et demi plus tard, je prends enfin le temps de poster mon avis dessus. !

Titre : Elric – Les Buveurs d’Âmes
Auteur : Fabrice Colin et Michael Moorcock
Edition : Fleuve Noir

Résumé : Prince déchu, dévasté par la mort de son aimée, Elric de Melniboné a juré de ne plus jamais se servir de Stormbringer, son épée maudite qui boit les âmes et lui procure sa puissance et sa vitalité.
Accompagné de son fidèle compagnon Tristelune, Elric, abattu et mourant, part en quête de son dernier espoir : l’Anémone Noire, une plante magique ne fleurissant qu’une fois par siècle, qui pourrait lui redonner des forces et de grands pouvoirs. Pour la trouver, il doit gagner les ruines de Soom, une cité perdue au coeur d’une jungle inhospitalière infestée de créatures maléfiques…


Les Buveurs d’Âmes
est le 10ème « tome » du Cycle d’Elric… cycle commencé (et mis en pause) il y a bien 50 ans ! Je ne vais pas vous refaire toute la chronologie, on ne s’en sortirait pas – et puis, quelqu’un a tellement bien fait ça sur Wikipédia, que ça serait dommage de ne pas partager !

Il n’est pas nécessaire de lire tout le cycle avant de se lancer dans Les Buveurs d’Âmes, le résumé plus les explications données dans le texte suffisent à comprendre l’histoire. Mais si, comme moi, vous avez quand même envie d’en savoir plus avant, il vous suffit de lire le recueil Elric le nécromancien, et plus précisément les nouvelles La Cité qui rêve et Tandis que rient les dieux.

Ceci étant fait, venons-en au sujet : Les Buveurs d’Âmes !

Dans l’ensemble, j’ai aimé Les Buveurs d’Âmes. Je ne le relirai sans doute pas, mais je sais que si suite il y a, je m’y plongerai – si ce n’est avec plaisir, au moins avec beaucoup de curiosité.

Nous retrouvons donc ici Elric de Melniboné, son ami « à la vie à la mort » Tristelune, et même certains personnages entraperçus dans d’anciennes nouvelles. Elric, refusant à jamais se servir de Stormbringer, ni de la force que celle-ci lui procure, est encore plus faible. Il ne peut compter que sur son ami Tristelune, et l’espoir apporté par l’Anémone Noire, cette plante mystérieuse connue pour ses vertues fortifiantes. Avec pour seul compagnon Tristelune, sans argent, ni prestige, la quête s’annonce mal. Le destin pourtant s’en mêle et décide de mettre sur leur chemin les deux filles d’un Roi parti en quête de la plante, mais qui n’est jamais revenu…

Tout Les Buveurs d’Âmes est raconté dans le résumé, ou presque. Sur ce point, pas de grande surprise, il faut l’avouer. Quant à la fin, on se doute d’avance de ce qu’il en sera. Mais on se rend vite compte que ce n’est pas ça  le plus important, mais bien les personnages et les conséquences que cette recherche aura sur eux. Elric est le anti-héros par excellence. Il est faible, rancunier, cynique, mélancolique et, par extension, très porté sur l’auto-apitoiement. Mais il est aussi fidèle, loyal et parfois même capable de compassion. Ce qui fait qu’au final, le Elric, on l’aime bien quand même. 

Et heureusement que les personnages sont plus importants que le reste, parce que l’histoire en elle-même ne m’a pas emballée plus que ça. Le combat d’Elric contre lui-même, la rencontre avec les deux princesses, le voyage vers Soom et les rivalités engendrées – tout ça m’a vraiment plu! Mais à partir du moment où Les Buveurs d’Âmes entrent en scène, le plaisir a faibli – je n’ai jamais été très fan de membres coupés et boyaux en tout genre. Mais il faut cependant saluer l’écriture de Fabrice Colin qui, dans les scènes de description, donne l’impression de lire une nouvelle écriture par Moorcock dans les années 60/70. Donc chapeau très bas Mr Colin – collaboration ou pas, dans cette renaissance du prince albinos, la plus grande partie du mérite vous revient.

Fans de Fabrice Colin, de Michael Moorcock, d’Elric et/ou tout simplement d’heroic-fantasy à l’ancienne, ce roman est pour vous ! Pour les autres, et bien, c’est un excellent moyen de découvrir l’un des éléments cités précédemment ! 🙂

2 Comments

  1. Moi ça va, je ne l’ai pas abandonné en plein milieu, donc c’est bon signe. Mais comme toi, l’histoire en elle-même ne m’a pas intéressée plus que ça. Les îles mystérieuses et dangereuses peuplées de cannibales et la quête d’une plante magique – rien de bien nouveau là-dedans, une nouvelle version de la recherche de la fontaine de jouvence on va dire… Mais bon, c’est court, et ça se lit plutôt vite 🙂

  2. Pas trop accroché de mon côté, l’histoire m’est passée par-dessus. Pas pour moi je suppose…

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