Cela faisait fort longtemps que je n’avais pas lu de roman policier aussi sympathique.
Cela faisait fort longtemps que je n’avais pas lu de roman policier tout court en fait.
Londres, 1968. Les Beatles sont à leur sommet, les fans campent devant le studio pour ne serait-ce qu’apercevoir un de leurs cheveux; les jupes se raccourcissent; les filles veulent ressembler à Jean Shrimpton; c’est la guerre au Biafra.
Cathal « Paddy » Breen, artiste devenu policier et vieux garçon solitaire depuis la mort de son père, se retrouve chargé d’enquêter sur la mort d’une jeune fille retrouvée non loin des studios d’Abbey Road. Encore sous le coup d’une arrestation qui a mal tourné, Paddy se retrouve non seulement chargé de l’affaire mais doit aussi se coltiner la collègue qui veut rejoindre le CID – une petite jeunette qui n’a pas la langue dans sa poche et qui en plus est fan des Beatles !
William Shaw nous montre avec ce roman que les années Beatles, ce n’est pas que pop music et peace and love, c’est aussi racisme et sexisme – le premier représenté par la nouvelle famille qui emménage dans le quartier et le second par Helen Tozer et le mépris absolu des hommes du poste de police.