Le mois dernier, j’ai (enfin) lu Pachinko de Min Jin Lee et quelle lecture ! Un pavé de plus de 600 pages dévoré en l’espace de quelques jours.
Le mois dernier, j’ai (enfin) lu Pachinko de Min Jin Lee et quelle lecture ! Un pavé de plus de 600 pages dévoré en l’espace de quelques jours.
J’avais déjà beaucoup aimé le premier tome, Le coeur et la chair, mais L’art de mourir est encore meilleur ! Je l’ai trouvé plus profond, plus personnel, avec une intrigue encore plus captivante.
Il y a quelques mois, alors que j’étais en manque de Londres, j’ai pioché ce roman dans ma bibliothèque. J’étais tombée dessus à la YALC et j’avais totalement craqué sur la couverture. Et je ne regrette vraiment pas – ni de l’avoir acheté, ni de l’avoir sorti de ma bibliothèque. Ça a été une très agréable surprise !
Comme 62 millions de personnes, j’ai regardé Le Jeu de la Dame peu après sa mise en ligne sur Netflix. J’ai trouvé la mini-série absolument fascinante et visuellement superbe (surtout la garde-robe de Beth), mais je dois tout de même avouer qu’elle ne m’a pas laissé un souvenir impérissable – dans le sens où elle n’a pas intégré la liste des séries que je pourrais revoir plusieurs fois (contrairement à Julie and the Phantoms, Goblin ou encore Falcon and the Winter Soldier pour ne parler que de mes plus récentes obsessions). Elle ne m’a pas non plus donné envie de me mettre aux échecs.
Par contre, elle m’a donné très envie de découvrir le roman de Walter Tevis dont elle est adaptée. Ce fût chose faite la semaine dernière, et c’était absolument génial. Sans conteste mon premier coup de cœur littéraire de l’année.
Hier je suis tombée sur la bande-annonce de The Wilds, la nouvelle série de Prime Video où un groupe de filles se retrouve coincé sur une ile déserte. En regardant ça, la première chose qui m’est venue à l’esprit c’est : « J’espère qu’elles avaient un livre dans leur sac » (ma télé est juste à côté de ma bibliothèque, mon cerveau n’a pas pu s’empêcher de rapprocher les deux).
Une idée en amenant une autre, je me suis demandé quels seraient les 8 livres que j’emmènerais avec moi si je devais partir dans un lieu isolé avec le strict minimum. Je pensais qu’à part trois livres, la sélection serait assez difficile mais en fait, pas du tout. Je me suis posée devant ma bibliothèque et ces titres se sont tout de suite imposés.
Dans le film “Definitely, maybe”, April collectionne les éditions de Jane Eyre. Moi je collectionne les éditions de Persuasion.
Honnêtement, je ne sais même pas comment j’en suis venue à les collectionner. J’ai acheté une première version en anglais. Et puis on m’en a offert un exemplaire en français. Et j’en ai trouvé une autre parmi tous nos livres au Portugal. J’ai acheté une nouvelle édition à Bath – parce que s’il y a bien en endroit parfait pour l’achat de ce roman, c’est Bath.
Et puis un jour je me suis rendue compte que j’avais bien plus d’éditions que nécessaires. Et je me suis dit que le moment était venu d’officiellement appeler ça une collection.
Du temps où je travaillais à la Médiathèque, je lisais des centaines de livres par an. Depuis que j’ai arrêté d’y travailler, et que j’ai fini la fac, je lis dix fois moins qu’avant. Je lisais énormément dans les transports, donc le fait de travailler de chez moi a considérablement réduit mes moments de lecture. Au début j’étais frustrée : je voyais ma bibliothèque se remplir, mais je n’arrivais pas à trouver le temps (ni l’envie) de lire.
Et puis j’ai fini par accepter que ce n’était pas grave. Comme je le répète souvent, la lecture n’est pas une course. Il vaut mieux avoir fait peu de lectures mais qui s’avèrent excellentes que beaucoup qui s’avèrent médiocres.
Après des mois (des années même pour la VO) à prendre la poussière dans ma bibliothèque, en juillet dernier je me suis enfin plongée dans Les aventures d’un apprenti gentleman et ah que c’était bien !
J’ai découvert La Voleuse de livres en 2008. Je l’avais emprunté à la Médiathèque. J’avais été, sans surprise, attirée par son titre et sa couverture. Je me souviens avoir eu du mal à rentrer dedans. Je pense même que je l’avais mis de côté quelques temps. Et puis un matin en partant pour la fac, je l’ai repris. Il donnait l’impression de se lire vite, donc je me suis dit que c’était parfait pour le trajet en métro. Je l’ai donc recommencé et puis au bout de quelques pages, une fois les présentations faites et les premières pages passées, impossible de le lâcher.
Je vois souvent passer des tweets de personnes qui aimeraient lire davantage en anglais mais ont peur de ne pas avoir le niveau suffisant. L’ancienne étudiante en traduction littéraire en moi aurait envie de vous dire que ce n’est pas grave, et vous inciter plutôt à lire en français car il faut valoriser le travail des traducteurs. Cependant, je suis tout à fait consciente du manque de diversité (dans tous les sens du terme) dans l’édition française et je comprends cette envie d’aller voir ailleurs (ma bibliothèque est constituée à 90% de livres en anglais, donc je ne vais clairement pas vous jeter la pierre).
J’avais donc envie de vous partager quelques conseils qui vous aideront à améliorer votre anglais et à vous (re)donner confiance.